samedi 3 mars 2012

Psychanalyse du héros de l’Antiquité

Liste des patients : Jason chef des Argonautes – Hercule demi-dieu – Médée princesse de Colchide – Dédale & Icare Architecte de père en fils – Midas roi de Phrygie – Cassandre princesse troyenne – Œdipe roi de Thèbes – Castor & Pollux demi-dieux – Pénélope reine d’Ithaque – Ajax le Grand roi de Salamine – Phèdre reine d’Athènes – Ajax le Petit roi de Locride – Sisyphe roi de Conrinthe – Achille roi de Phthie – Ulysse roi d’Ithaque – Hélène de Troie reine de Sparte

Psychanalyse du héros de l’Antiquité
Scénario de Wandrille
Dessin et couleurs de Mathieu Vinciguerra
Édité chez Vraoum!
en juin 2011
I.S.B.N. 978-2-915920-51-2


Alors là, je m’y connais un peu , du coup, c’est chouette, j’ai pu comprendre toutes les vannes, même les ratées (il y en a oui oui oui, pas énorme hein cela dit, une ou deux peut-être). C’est excellent, très drôle, et vraiment bien dessiné de surcroît, ce qui ne gâche rien. J’aime beaucoup celui-ci.

41€ pour une poignée de psychotropes

41€ pour une poignée de psychotropes
De Davy Mourier
Édité chez les Éditions Adalie
en janvier 2011
I.S.B.N. 978-2-35910-141-6


«Au fond... Ma vie est belle... Elle est pleine de douleurs qui ne font pas mal!» Voilà. Bon, alors je vais pas encore une fois dire que cet album, on dirait moi dedans et faire tout un parallèle entre ce monsieur et moi. Ce serait faux, de l’hypocrisie et une tentative de me donner plus d’importance que j’en ai. Il y a malgré tout certains points dans lesquels je me retrouve, et là pour le coup, ça devient super violent. En fait, cet album c’est un mélange de choses drôles et d’autres qui le sont pas du tout. Du coup, ça donne une sorte de grosse masse qu’on se prend en pleine face. J’adore. Vraiment.

Darkness (the) 3

Jackie Estacado, impitoyable assassin de la mafia new yorkaise, devient, le jour de son 21ème anniversaire, le nouveau porteur du Darkness, pouvoir tenant autant du don que de la malédiction. Un don lorsque Jackie découvre le puissant lien qui l’unit aux ténèbres. Une malédiction lorsqu’il comprend les limites de ce pouvoir face à l’Angelus et au Witchblade, énergies primordiales et antagonistes dont les hôtes, à l’image de Sara Pezzini, se dressent systématiquement sur son chemin. Pour l’heure, alors que Jackie se remet d’une blessure par balle reçue en plein jour, il apprend qu’un double a pris sa place auprès de son oncle, Don Franchetti. L’ennemi n’a pas perdu de temps...

The Darkness 3 Âmes damnées
Scénario de Scott Lobdell, Jeph Loeb et Christina Z
Dessin de Clarence Lansang, Ken Lashley, Joe Benitez, Marc Silvestri, Dave Finch, Michael Turner, Louis Small Jr, Billy Tan, Randy Green, Keu Cha et David Boller
Couleurs de Matt Nelson, Tyson Wengler, John Starr, Peter Steigerwald, Monica Kubina, Brett Evans, Hrie, Liquid!, Jonathan D. Smith et Andrew Crossley
Traduction d’Alex Nikolavitch
Édité chez Delcourt
en juin 2011
I.S.B.N. 978-2-7560-2500-1


Et oui c’est bien dans la catégorie Batman. Parce que, à ma grande surprise, le chevalier noir est un guest  dans ce tome. Et c’est excellent. Enfin, ça fait un peu léger pour du Batman, mais ça colle bien à l’univers Darkness du coup, c’est cool. Le reste de cet album est très bon, vraiment, j’aime vraiment cette série, si bête soit-elle, le seul hic, les dessins du duo avec le Witchblade qui ne sont vraiment pas terribles. Mais bon, c’est pas bien grave, ça reste un très bon album.

Marvel zombies 4

Des zombies originaires d’un monde parallèle veulent envahir la Terre en propageant un virus. Les robots Machine Man et Jocaste doivent parcourir la planète pour recueillir le sang nécessaire à l’élaboration d’un sérum anti-zombies et enrayer l’épidémie mortelle!

Marvel zombies 4 Terre 616
Scénario de Fred Van Lente
Dessin de Kev Walker
Couleurs de Jean-François Beaulieu
Traduction de Nicole Duclos
Édité chez Panini Comics
en octobre 2009
I.S.B.N. 978-2-8094-0856-0


Machine Man entre dans la partie, et ça devient vraiment excellent. J’aime beaucoup ce personnage, et sa participation est vraiment géniale dans cette série. Vraiment j’adore, ce doit être mon personnage préféré d’ailleurs dans l’univers de Marvel zombies. Il est tellement bon, tellement cynique, tellement mesquin, et il jubile tellement en lattant du zombie. J’adore!!

Gotham County line Outre-tombe

Batman s’aventure rarement dans la banlieue de Gotham, mais une série de meurtres laisse la police de la ville impuissante. Les crimes macabres ressemblent à de véritables cérémonies et l’habile tueur entraîne le héros dans un dédale de ténèbres inextricables.

Gotham County line Outre-tombe
Scéario de Steve Niles
Dessin de Scott Hampton
Couleurs de José Villarrubia
Traduction de Sophie Viévard
Édité chez DC Comics
en mai 2007
I.S.B.N. 978-2-84538-979-5


Batman et des zombies. J’ai été très longtemps tenté de ne mettre que ça comme ça, Batman et zombies. Et puis non, parce qu’il faut quand même dire que l’histoire est génialement montée que c’est superbement dessiné et que c’est grandiose tout simplement. J’adore cette histoire, cet album. Il est gigantesque.

Il était une fois... une fille que j'ai rencontrée deux fois!

Il était une fois... une fille que j’ai rencontrée deux fois!
De Davy Mourier
Édité chez les Éditions Adalie
en juin 2009
I.S.B.N. 978-2-918455-01-1

Tout d’abord, petite explication. Il y a deux bd dans cette bd, quand on la retourne, c’est celle qui est en dessous, donc deux pour le prix d’une dans ce billet, la fête!! Donc celle-ci. Une histoire d’amour comme on en connait tous. Je crois. Enfin ça pourrait m’arriver à moi... peut-être... pas forcément en fait... Bref, je comprends bien comment il réagit et réfléchis à peu près comme lui. C’était le cas du moins il y a quelques temps. Bref. Elle est bien racontée son histoire, vraiment, le seul problème, c’est que ce point de vue là, on connait, on en a vu plein (assez du moins) et on le vit plus ou moins nous-mêmes, ce qu’il nous manque c’est la part explicative de la demoiselle. J’aime beaucoup son style graphique et comme il raconte ses histoires de manière simple. J’aime le fait qu’il soit sensé faire rire alors qu’en fait c’est un vil dépressif. Bref, c’est très bon.

Papa, maman, une maladie et moi!
De Davy Mourier
Édité chez les Éditions Adalie
en juin 2009 aussi étonnement

Là, on rentre un peu plus dans le personnel, la perception des choses fondamentales de la vie tout ça tout ça. Et en lisant cet album, j’ai pris une espèce de claque. En fait, je suis vraiment vieux. Je le remarque en notant que toutes les choses qui lui font peur à lui, personne adulte refusant de grandir, ne me touche pas du tout. Mais vraiment pas. J’ai lu toute cette bande dessinée en n’étant pas d’accord, presqu’en voulant le secouer. Elle est bonne aussi, graphiquement rien à redire, certaines répliques sont excellentes, mais... Je sais pas, je ne partage pas tout ça. Enfin, c’est quand même excellent, et si vous voulez voir des vidéos de lui tout ça tout ça, vous pouvez aller ici, ce que je vous conseille vivement.

Hack/Slash the series 1

Cassie & Vlad confront the horror of hair metal!!!

Hack/Slash the series 1
Scénario de Tim Seeley
Dessin D’Emily Stone
Couleurs de Courtney Via
Édité chez Devil’s Due Publishing
en mai 2007
I.S.B.N. 8-82142-00076-2


Je ne suis pas certain que ce soit bien le premier volume sortie de cette série, mais bon. J’aime beaucoup. Les dessins sont chouettes, les histoires, même si classiques restent très efficaces et bien rythmées et bien construites (même si c’est très court, c’est un press-book après-tout). Les personnages sont attachants et drôles. Très violents aussi, et surtout. Bref, que du bon.

Superman & Batman variant 13

Superman & Batman 13 Confiance
Scénario de Kurt Busiek
Dessin de Carlos Pacheco
Couleurs d'Alex Sinclair, Lee Loughridge
Traduction de Khaled Tadil
Édité chez Panini Comics
en février 2009
I.S.B.N. non renseigné I.S.S.N. 1958-8755


Pour celle-ci, j'ai failli passer à côté, heureusement que Julien était là. Parce que Philippe pensaient que je l'avais déjà alors que pas du tout. Du coup, j'aurais pu ne pas avoir cette couverture de Simone Bianchi, et c'eut été dommage, parce qu'elle est belle cette couverture, même si un poil plus classique que les deux autres, elle n'en reste pas moins belle. Bien au contraire. Bref, un grand merci à Julien donc, je vais bientôt avoir une super collection de Variant si ça continue, et c'est cool, parce que je peux me la péter comme ça. Encore une fois, la moitié de ce press-book ne m'intéresse pas, et la deuxième moitié est super. Mais encore une fois, elle n'est pas encore sortie......

100 bullets 11

With the last of the Minutemen reactivated and the houses of the Trust locked in a deadly struggle for supremacy, the bell is about to sound for the final round between Agent Graves and his former masters. But even though the preliminary sparring is finished, some of the fighters still need to pick a corner – and with no ref in the ring, that means either exposing their backs, or getting hit from both sides.

100 bullets 11 Once upon a crime
Scénario de Brian Azzarello
Dessin d’Eduardo Risso
Couleurs de Patricia Mulvihill
Édité chez DC Comics
en avril 2007
I.S.B.N. 978-1-4012-1315-2


Bon alors déjà cette série est géniale, c’est pas nouveau. Y a rien à dire, vraiment. Ce tome comme tous les autres, est génial. L’histoire fait un bond en arrière, enfin, beaucoup de choses sont expliquées et du coup, l’histoire prend un de ces poids. Un truc de fou. C’est énorme, je l’ai dévoré ce tome, même si c’est en anglais, je l’ai vraiment bouffé le truc. Et un petit plus pour cet album puisque l’introduction a été écrite par Tom Fontana. Pour ceux qui ne savent pas qui c’est, ben je le dirai pas, je vous jugerez plutôt.

Gutsman comics 1

Gutsman comics 1
D’Erik Kriek
Édité chez Oog & Blik
en janvier 2004
I.S.B.N. 90-5492-098-X


C’est une bande-dessinée muette. Assez drôle qui illustre pas mal les relations humaines de nos jours. Plein de raccourcis, plein de mauvaises interprétations, ouais, ça ressemble pas mal à ce qui se fait dans la vie. Enfin, c’était un cadeau d’Élise il y a longtemps. Un cadeau couillu si je puis me permettre parce qu’il est rare que l’on m’offre une bande dessinée, une que je n’ai pas et une qui me plaise. Et ben là, c’est le cas.

Jazz Maynard 1

Jazz Maynard est né dans le mythique et déliquescent quartier d’El Raval, à Barcelone. Ses mauvaises fréquentations et l’argent facile le destinaient à la prison ou à la morgue. Un jour, il décida de tout quitter et de partir aux États-Unis, sans se retourner. Dix années ont passé et Jazz est contraint de rentrer au pays qui l’a vu grandir. Sa famille, ses vieux amis, les lieux qu’il fréquentait, tout est resté identique. Même si tout a changé. Jazz se rendra vite compte que l’on peut tenter de se dérober au destin mais que, tôt ou tard, on le retrouve au tournant.

Jazz Maynard 1 Home sweet home
Scénario de Raule
Dessin et couleurs de Roger
Traduction de Charles D’haene
Édité chez Dargaud
en juin 2007
I.S.B.N. 978-2-8712-9959-2


Une excellente trilogie que voilà. Un univers qui rappelle un peu celui de Cowboy Bebop même si cela ne se passe pas dans le futur, ni même dans l’espace. Mais même le personnage de Jazz Maynard rappelle celui de Spike Spiegel. Et c’est vraiment bien exploité, du coup, ça ne pouvait être qu’excellent, et ça l’est. Une ambiance très bonne que l’on peut ressentir en tournant les pages, des personnages plein de charisme, une histoire qui prend place peu à peu. Une excellente introduction pour être bref. J’aime beaucoup.


Une dédicace qui ne m'est pas destinée, je n'ai même pas croisé l'auteur lors de ce festival BD puisque j'étais toujours missionné à droite et à gauche (et qu'à part pour Masbou et Munuera, je n'ai jamais eu droit à rencontrer les vedettes, parce qu'on se sert de moi, que je suis un sous-fifre super efficace malheureusement (c'est une des raisons pour lesquelles je ne suis plus bénévole et ne le serai probablement jamais plus)). Ma moitié a donc attendu pendant de nombreuses heures pour avoir cette magnifique dédicace d'un auteur fantôme.

100 bullets 10

The clandestine war between the houses of the Trust and their former warlord, Agent Graves, is growing hotter, and soldiers from both sides are taking up new positions on the battlefield. But as the wary heads of the Trust try to unite behind their new warlord, the last of the old Minutemen are being reactivated. And with all the maneuvering going on, it’s getting harder and harder to tell just who’s holding the big knife – and who’s hanging from a hook.

100 bullets 10 Decayed
Scénario de Brian Azzarello
Dessin d’Eduardo Risso
Couleurs de Patricia Mulvihill
Édité chez DC Comics
en décembre 2006
I.S.B.N. 1-4012-0998-X


Encore une fois un excellent tome. Je pourrais faire des copier-coller en fait pour les albums de cette série qui est définitivement parmi mes préférées. Dans cet album, l’Agent Graves n’est pas si présent que dans les autres, les regards sont plus tournés vers les maisons de la Trust, et les combats qu’elles mènent pour gratter un peu plus de pouvoir. Des conspirations, des coups bas, et une scène (en particulier, parce qu’elles sont plein en vrai) qui pète la classe. J’aime, beaucoup.

Confrérie du crabe (la) 2

Moi, je suis juste là pour réceptionner les restes... Et une fois récupérés, je les nettoie, je les prépare, je les répertorie en leur attribuant à chacun un numéro... Puis je les stocke ici en m’efforçant juste de faire mon boulot du mieux possible pour qu’on puisse s’y retrouver... Mais il n’y a pas un seul crabe dans ces bocaux... Juste des bouts de vous...

La confrérie du crabe 2
Scénario de Mathieu Gallié
Dessin et couleurs de Jean-Baptiste Andreae
Édité chez Delcourt
en janvier 2009
I.S.B.N. 978-2-7560-1170-7


Excellent, superbe. Une très belle histoire, très profonde, presque un peu sale en fait, mais si joliment racontée et sublimement illustrée. C’est vraiment superbe. Comme je le disais à monsieur Andreae lors du festival bd de cette année. J’aime vraiment cette trilogie, c’est un des tubes du millénaire. C’est vraiment très beau, un travail exceptionnel tant au niveau de la narration que du dessin. Je me répète, mais y a tellement rien d’autre à dire, je suis subjugué. C’est beau.

Darkness (the) 1

Jackie Estacado – orphelin et protégé de Don Franchetti – est le tueur le plus redoutable de la mafia new-yorkaise. Cruel, expéditif et Don Juan irrécupérable, Jackie est un cauchemar pour ses rivaux. Le jour de ses 21 ans, il est choisi pour devenir l’hôte, malgré lui, du Darkness, une entité millénaire qui tire ses pouvoirs de l’obscurité. Il devient alors l’assassin parfait...

The Darkness 1 L’avènement
Scénario de Garth Ennis, David Wohl et Christina Z
Dessin de Marc Silvestri, Cedric Nocon, Steve Firchow, Steven Platt, Joe Benitez, Michael Turner et Clarence Lansang
Couleurs de Peter Steigerwald, Steve Firchow, Tyson Wangler & Liquid!, Richard Isanove, Dean White, Greg Hammond, Jonathan D. Smith et Matt Nelson
Traduction d’Alex Nikolavitch
Édité chez Delcourt
en mars 2009
I.S.B.N. 978-2-7560-1429-6


Et ben ça faisait longtemps que je n’avais rien fait. C’est parce qu’en ce moment, je suis accaparé par Left 4 Dead 2. Du coup, je lis pas des masses. Enfin bon, revenons en à cet album. J’aime beaucoup cette série, ça vole pas haut certes, les dessinateurs ne sont pas tous très bons, mais dans l’ensemble, ils se valent (et j’aime ça, quand le style ne change pas radicalement d’un chapitre à un autre, ça permet de mieux rentrer dans l’histoire, de pas avoir à s’habituer à chaque fois, c’est cool) Malgré tout, les dessins restent efficaces. J’aime beaucoup, c’est chouette comme série.

Île aux cent mille morts (l')

«Dites donc, elle a pas été étranglée consciencieusement celle-là. Il m’a pas l’air bien doué votre élève.»

L’île aux cent mille morts
Scénario de Fabien Vehlmann
Dessin de Jason
Couleurs de Hubert
Édité chez Glénat
en janvier 2011
I.S.B.N. 978-2-7234-7679-9


Bon, alors vous vous en doutez bien, je vais faire l’apologie de cet album, juste parce que Jason est au dessin. Au début, j’ai eu un peu peur, en voyant qu’il y avait quelqu’un d’autre au scénario. D’autant plus qu’il y a une bulle en trop. Une bulle, c’est juste une phrase, mais une phrase qui gâche toute la scène. Elle n’est pas nécessaire, elle est carrément de trop alors que le dessin était largement suffisant. Du coup, j’ai eu peur, mais en fait non, c’est très bon, c’est même génial. J’aime énormément!!

Fullmetal Alchemist 5

Fullmetal Alchemist 5
De Hiromu Arakawa
Traduction de Maiko Okazaki et Fabien Vautrin
Édité chez Kurokawa
en mars 2006
I.S.B.N. 978-2-351-42045-4


Deux parties dans ce volume, une première qui poursuit un peu l’histoire, pas de grande avancée mais une étape nécessaire malgré tout dans l’évolution des personnages, je n’en dis pas plus, la deuxième partie est un retour en arrière, une explication des frères Elric sur leur motivation première, on replonge dans leur enfance, il me semble que le flashback dure quelques temps, mais ça reste intéressant et bien fichu, ce n’est pas du remplissage comme la plupart des flashbacks dans les autres séries, plus j’avance dans celle-ci, plus je me dis que c’est vraiment bien foutu. J’aime vraiment.

Marvel zombies 3

Quarante ans ont passé. Les anciens héros qui ont survécu à la tourmente reviennent sur Terre après avoir décimé l’univers. Mais que reste-t-il sur la planète? Et s’il y a encore de la vie, ces créatures cannibales parviendront-elles à s’entendre pour que chacun puisse manger à sa faim, ou sont-elles vouées à s’entretuer?

Marvel zombies 3 Le goût de la mort
Scénario de Robert Kirkman
Dessin de Sean Phillips
Couleurs de June Chung
Traduction de Laurence Belingard
Édité chez Panini Comics
en octobre 2008
I.S.B.N. 978-2-8094-0402-9


On l’aura deviné, aux noms qui composent le staff technique, ainsi qu’à la série à laquelle appartient cet album, il est formidable. Vraiment excellent, les zombies sont géniaux, les survivants le sont aussi, on reconnait la touche Kirkman et la petite note qui dit «l’enfer, c’est les autres» tout pareil que dans Walking Dead. C’est vraiment excellent, Sean Phillips au sommet de son art également, le tout pour mettre en scène l’une des idées les plus remarquables de l’univers Marvel à mon goût. J’adore, ce tome particulièrement. Parfait.

Épouvantail pointeur (l')

Dans un état totalitaire où l’on veut contrôler les faits et gestes de chacun, il n’est pas toujours facile de justifier la surabondante présence policière. C’est pour cela qu’on a fait appel à un épouvantail public, sorte de Jack l’éventreur de carnaval chargé de faire «BOUH» à la populace. Flanqué de son fidèle complice canin, il course les badauds, disperse en gesticulant les attroupements suspects. La joie d’un travail bien fait. Mais l’épouvantail reçoit une terrible nouvelle. Ses employeurs lui font savoir qu’ils ont trouvé plus effrayant que lui, et que par conséquent ils se voient dans l’obligation de le licencier. Que peut faire l’artiste consciencieux face à la mécanique industrielle?

L’épouvantail pointeur
Scénario d’Éric Omond
Dessin et couleurs de Boris Beuzelin
Édité chez Glénat
en novembre 2002
I.S.B.N. 2-7234-3740-X


Un album très profond. Pas vraiment rigolo, mais incroyablement bien fichu. En effet, l’histoire n’a rien d’exceptionnelle en apparence, mais plus on pénètre dans le personnage et dans l’univers et plus ce qui paraissait légèrement surfait, ou un peu trop léger prend sa véritable place. Et du coup, le tout prend une sorte de proportion... je sais pas, je dirai bien universelle, mais je crois pas que ce soit approprié... En fait, ce personnage est une métaphore de la vie courante. Et c’est beau. Il se débat comme il peut et c’est désolant. Le seul point négatif serait la fin positive, mais bon, ça reste excellent.


J’ai rencontré cet auteur à un salon du livre à Pau. Sur le stand Bachi-Bouzouk, il y avait peu de monde, sauf pour un ou deux auteurs sur la dizaine présents (peut-être un peu moins, mais pas loin de dix il me semble) et donc, je feuilletais les bandes dessinées de ces gens là, et je tombe sur celle-ci, le dessin me plait beaucoup, alors je me lance et hop, je vais lui demander une dédicace, je crois que c’était l’une de mes premières (mais j’en suis pas certain du tout). Le monsieur n’était pas super bavard, et ne connaissant que peu les auteurs à ce moment là, j’étais assez intimidé. Au final, j’ai eu ce beau dessin sur ce bel album, et j’en suis heureux.

Fullmetal Alchemist 4

Fullmetal Alchemist 4
De Hiromu Arakawa
Traduction de Maiko Okazaki et Fabien Vautrin
Édité chez Kurokawa
en janvier 2006
I.S.B.N. 978-2-351-42041-6


De nouveau un très bon tome. En fait, je pense que des mangas, ce doit être l’une des séries les mieux faites. En effet, les scènes de combat sont très bonnes, mais ne prennent pas le pas sur les scènes du «quotidien» des personnages, ces derniers vivent leur vie de manière tout à fait banale en ayant un but profond et vraiment difficile à atteindre, mais ne sombrant pas dans la noirceur, ils gagnent une sorte de charisme. En tout cas, c’est vraiment excellent.

Okko 1 Le cycle de l’eau I

An 1108 du calendrier officiel de l’empire du Pajan. En cette période tumultueuse, communément appelée l’ère Asagiri ou l’ère de la brume, les clans majeurs s’entre-déchirent depuis des décenniers pour s’emparer du pouvoir. Loin des champs de bataille, Okko, le rônin sans maître, est à la tête d’un petit groupe de chasseurs de démons et arpente ainsi les terres de l’empire. Ill est accompagné de Noburo, singulier géant qui cache son identité derrière un masque rouge, et du moine Noshin, bonze fantasque et grand amateur de saké. Ce dernier a la faculté d’invoquer et de communiquer avec les forces de la nature. Tikku, le jeune pêcheur, va faire appel à Okko pour retrouver Petite carpe, sa sœur enlevée par une horde de pirates. Ais une telle mission a un prix... Elle entraînera les quatre aventuriers bien plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé...

Okko 1 Le cycle de l’eau I
Scénario et dessin de Hub
Couleurs de Hub et Stephan Pelayo
Édité chez Delcourt
en novembre 2005
I.S.B.N. 2-84789-164-1


C’est vraiment très bon, c’est en relisant ces bandes dessinées qu’on se souvient de pourquoi on les apprécie tant, un univers superbe, des personnages géniaux, des dessins sublimes, des histoires qui mêlent poésie et violence, légèreté et gravité, c’est tout simplement excellent.

Je n’ai pas vu cet auteur. Non, la dédicace se passait à Bachi-Bouzouk, mais il me semble que je bossais ou un truc du genre, je n’ai donc pas pu y aller, mais mon copain Adrien, Mr.K à l’époque, a sacrifié sa dédicace pour que j’en aie une. Il est trop sympa ce type. Du coup, un grand merci à lui!!

Soul Eater 15

Soul Eater 15
D’Atsushi Ohkubo
Traduction de Fabien Vautrin et Maiko-O
Édité chez Kurokawa
en mai 2011
I.S.B.N. 978-2-351-42577-0


Une fin de cycle, C’est très bon, bien fait, ça fait pas surjoué comme dans la série animée. D’un autre côté, c’est pas la fin fin hein, il y a encore beaucoup de chemin à faire avant d’en arriver là je pense, mais c’est bien aussi que ça se termine comme ça, de manière sobre j’ai envie de dire, qu’ils n’en fassent pas des tonnes comme dans les genre Dragon Ball où à chaque fin de méchant, c’est une explosion de puissance sans nom qui sera ridicule pour le suivant. Non, là, c’est bien géré, vraiment, j’aime beaucoup.

Dernier mousquetaire (le)

Le dernier mousquetaire
Scénario et dessin de Jason
Couleurs de Hubert
Traduction de Jérôme Martineau
Édité chez Carabas
en août 2007
I.S.B.N. 978-2-35100-285-8


Bon alors en fait, il faudrait que je fasse une catégorie Jason tellement c’est incroyable comme tout ce qu’il fait est bon. Et ben ça loupe pas. Celle-ci est géniale. Un peu plus drôle peut-être que son travail habituel même si en cherchant un tout petit peu, on trouve la lourdeur dans l’existence du mousquetaire et tout ce qui rend cette existence presque vaine. Enfin, c’est excellent, j’aime beaucoup.


Auteur rencontré à Angoulême, pour le festival, C’était le tout début d’après-midi, et j’ai vite vu que la soirée de la veille avait été chargée. J’étais le premier à passer (pour cette journée au moins) et il n’y avait pas foule derrière moi, nous avons donc un peu discuté de choses et d’autres, de sujets complètement anodins, mais c’était très sympa. Il ne m’a pas demandé ce que je voulais, aussi n’ai-je pu lui demander un Batman, mais malgré tout, je suis super content d’avoir cette dédicace puisque ce monsieur est un auteur que j’admire beaucoup.