Quand la vie te sourit, mais qu'elle a oublié de se brosser les dents… Avec les jalons officiels tels qu'ils sont vendus : la crise de la trentaine (déjà traversée), celle de la quarantaine et l'adolescence qui, ici, revient comme un poltergeist particulièrement taquin. À moins que la crise ne soit permanente. Entre guigne naturelle et capacité à tout foirer, amertume chronique et rêves de jeunesse déchus, c'est, parfois, à ne plus avoir assez de doigts à mordre. Alors que faire : se refermer sur soi, se montrer volontiers ringard pour manifester son esprit de résistance ? Ou, au contraire, faire face et bonne figure, péter au grand jour tel un soleil en embrasant l'existence ? Et pourquoi pas les deux à la fois malgré tout… Quitte à être et surhomme et serpillière, quitte à être tiraillé entre nuit et lumière. Quitte à vraiment finir par avoir les sens hors des nerfs…
Les
sens hors des nerfs
Auteur
: Thomas Ponté
Édition
: Astobelarra Le grand Chardon
Dépôt
légal : mai 2024
I.S.B.N.
9791090126442
Je savais qu'il
s'agissait d'une suite. J'ai lu le premier tome, je l'avais apprécié, mais
moins que les autres bouquins de cet auteur (que j'adore, j'ai failli écrire
qu'il est incroyable, et qu'il a le mot juste, l'habileté motesque d'un ninja
de la palabre (je n'ai pas du tout cette habileté, laissez-moi tranquille) mais
comme il lira cet avis fort peu objectif, je vais essayer de me contenter
d'encenser son texte). Mais la lecture de celui-ci m'interroge. Je pense que
j'ai raté quelques choses dans le premier volume, il faudra donc que je le
relise enfin d'en avoir le cœur net. Je n'aime toujours pas le personnage,
c'était déjà le cas dans le premier, ça n'a pas changé maintenant qu'il a pris
10 ans d'auto-apitoiement de chouin chouin pourquoi le monde ne me comprend
pas, je suis tellement génial même si je dis que non pour qu'on me plaigne. J'ai
vachement envie de lui coller une mandale pour qu'il arrête. Mais les
personnages qui gravitent autour (pas tous, Thomas Ponté est très fort pour
décrire des gens tout à fait vrais (et donc détestables) dans ses bouquins)
sont super attachants, bien construits. J'ai adoré ce livre alors que j'ai détesté
son personnage principal.
Il y a une
dédicace dans ce bouquin, mais je ne la partage pas parce que prout. J'en profite
juste pour dire que monsieur Ponté à la formule habile, drôle et juste. Bravo !!
On aime le détester, ce personnage principal. On pourrait lui coller une branlée par jour, juste pour le plaisir. Mais moi, j'ai préféré l'éditrice et la libraire (mère et fille). Le psy est aussi un sacré FDP.
RépondreSupprimerAutant l'éditrice je la mets exactement dans le même sac que le personnage principal, autant la fille fait partie des rares personnages secondaires que je déteste et le psy, bah c'est un psy hein... Je ne connais qu'une psychologue, que ma fille aime beaucoup (et qui est très sympa), et je ne vois pas trop à quoi ce corps de métier peut servir (mais c'est parce que je suis trop débile pour en avoir besoin je pense).
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