vendredi 31 juillet 2020

Gueule de Truie

Il s'appelle Gueule de Truie. Le visage dissimulé sous un masque de métal, il est devenu Cavale. Aux ordres des Pères, il a pour mission de détruire les dernières traces de vie restantes afin d'exterminer l'humanité. Car l'Apocalypse a eu lieu, emportant le monde du passé et ne laissant qu'une terrer pourrissante et des survivants à la morale rongée. Dans cet univers glauque au quotidien violent, Gueule de Truie rencontre un jour une petite fille. Quasi mutique, tenant une mystérieuses boîte en métal, elle semble avoir un but. Il va décider de lier son destin au sien et de l'accompagner dans sa quête vers le centre du monde, le lieu où tout a commencé et où tout s'est achevé.

Gueule de Truie

Auteur : Justine Niogret

Édition : Hélios

Dépôt légal : juin 2020

I.S.B.N. 978-2-35408-788-3

J'ai dû reprendre depuis le début. Quelque chose était dérangeant, je n'arrivais pas à saisir quoi, et à la page 85, le troisième chapitre avec la fille, j'ai compris. Du coup, j'ai repris depuis le début, pour goutter pleinement le tout. Quand je lis, j'entends de la musique, toujours, mais le personnage de Gueule de Truie ne m'envoyait aucune musique. Seulement un rythme inégal et le silence. Et la "gêne" (rien de négatif là-dedans, le personnage m'a plu de suite, mais quelque chose ne fonctionnait pas dans ma vieille cervelle sans que je puisse deviner) venait de là. La fille est pleine de musiques, de sons, mais pas Gueule de Truie, pas jusqu'à ce que leurs chemins se croisent. Ensuite, ce sont des musiques très contradictoires, elles ne s'harmonisent jamais même si les mots essaient de nous faire croire le contraire. J'ai adoré ce bouquin, ces personnages, ce monde dégueulasse, c'est excellemment bien écrit.  Je vous le conseille, pas tellement en tant que roman fantastique post apocalyptique, mais plus comme un voyage intérieur violent et vrai.


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