«Sartre affirme que l’Enfer, c’est les autres. Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable, mais ils peuvent aussi être nos compagnons de Paradis. Pour moi, l’Enfer c’est le néant, un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l’imagination, sans beauté qui exaltent les sens...»
Blacksad 4 L’Enfer, le silence
Scénario de Juan Díaz Canales
Dessin et couleurs de Juanjo Guarnido
Traduction d’Anne-Marie Ruiz
Édité chez Dargaud
en septembre 2010
I.S.B.N. 978-2205-06313-4
I.S.B.N. 978-2205-06313-4
Alors d’abord, pour lire cet album, j’ai mis une sélection des
chansons blues calmes des bandes originales de Cowboy Bebop et Trigun, parce
que je trouve que ça colle vraiment bien à l’univers de cette série. Et ben là,
je viens de prendre une grande claque. Je viens de fermer le bouquin. J’avais
un peu peur je dois avouer, car le troisième était un peu moins bon que le
deuxième, qui était clairement moins bon que le premier. Mais celui-ci. Je
viens de me prendre une espèce de taquet dans la gueule (pardon les enfants si
des enfants lisent ça (on sait jamais, j’ai 5 lecteurs réguliers (oui oui, vous
êtes 5)peut-être que certains sont des enfants (et les enfants ne doivent pas
dire de gros-mots, les gros mots c’est mal vous mourrez de la bouche si vous en
dites, répétez après moi, les gros mots, c’est maaaaal))). Il est génial.
Rien que dans le résumé (qui est en fait l’introduction de l’histoire) le ton
est donné, on sent toute la puissance du truc. La classe qui s’en dégage. Et
ben on est encore super loin du compte, je pourrais balancer des pages et des
pages sur ce que je pense de cette citation, mais quel intérêt au final. Ce
qu’il faut retenir, c’est vraiment le train que je viens de ramasser en lisant
ça. Je l’ai pris en pleine face. Ça tombe exactement à la bonne époque de ma
vie je pense. La musique choisie pour lire ce tome était pile celle qu’il
fallait. Et... Ben non, je vais arrêter là, ça suffit largement, maintenant
c’est à vous de lire. Et de prendre la leçon que vous méritez.