Blue giant explorer 5

 

Au Mexique, Dai rencontre Antonio, un pianiste. Impressionné par son talent, il lui propose de former un groupe avec lui… Un peu plus tard, revenu aux États-Unis, Dai se sépare de Jason puis met le cap sur l'est, seul au volant de sa voiture. Il finit à Albuquerque. C'est le moment pour lui de s'essayer à un nouveau métier…

Blue giant explorer 5

Scénario : Shinichi Ishizuka

Dessin : Shinichi Ishizuka

Traduction : Anne-Sophie Thévenon

Lettrage : Anne Demars

Édition : Glénat

Dépôt légal : août 2024

I.S.B.N. 978-2-344-05655-4

Ce qu'il y a de génial avec cette série, c'est que l'évolution du personnage est, en réalité, inexistante. Attention, nul doute qu'il devient meilleur au fil des tomes, mais dans celui-ci, Antonio lui reproche d'être trop sérieux, il lui dit que la musique est un apprentissage constant et infini. J'ai trouvé la formule magnifique, mais me suis mis à réfléchir (pas trop quand même, je suis un pousse-caillou) et me suis rendu compte que depuis le premier volume du premier arc, Dai apprend des musiciens et des personnes qu'il côtoie, rencontre, que presque chacun/chacune lui fait un reproche sur sa musique, puis, à force de fréquenter le saxophoniste, se rend compte qu'il travaille sur le point mentionné plus tôt. Alors que non. Il ne change pas, il s'adapte (chose qu'il reprochait au batteur Français dans l'arc Européen) constamment. Et ça n'a pas loupé. Antonio retrouve Dai à Albuquerque et se dit que Dai est en train d'évoluer alors qu'il lui permettra d'évoluer aussi. En fait, Dai, s'il est le personnage principal, super attachant, est en réalité un miroir pour tous les personnages secondaires. Il est la partition qu'ils doivent suivre pour pouvoir rester dans les pages. Et je trouve ça magnifique comme manière d'écrire une histoire. Excellent tome comme toujours.