Quelque part en ex-Yougoslavie… Le vieux Kazik et sa femme se
souviennent d’Auschwitz… Quand en mars 1944, ils découvrent que la barbarie
revêt une forme humaine : celle du bourreau nazi. Première bande dessinée
réaliste sur la Shoah, ce récit bouleversant, directement inspiré des
témoignages des survivants du camp d’Auschwitz-Birkenau, raconte le quotidien
du camp d’extermination. L’auteur ne cherche pas à résumer la Solution finale
ni à développer une thèse historique, mais souhaite sensibiliser les nouvelles
générations au devoir de mémoire. Pour ne jamais oublier les millions de
victimes du nazisme.
Auschwitz
Scénario : Pascal Croci
Dessin : Pascal Croci
Couleur : Pascal
Croci
Édition : Emmanuel Proust Éditions
Dépôt légal : août 2005
I.S.B.N. 2-84810-000-1
La première fois que j'ai lu cette bande dessinée, c'était l'année de
sa sortie, en 2000, j'avais 16 alors et le dessin sur la couverture m'avait
plu. Le titre beaucoup moins. Très tôt, je me suis rendu compte que les récits
sur la deuxième guerre mondiale ne me plaisaient pas. Pas que le sujet soit
inintéressant, mais il me semble que le fait d'écrire sur un tel sujet est une
piètre tentative des Hommes/Femmes pour faire amende honorable des exactions
passées, comme si nous étions meilleurs/meilleures que nos ancêtres alors qu'en
fait pas du tout (ceci est un point de vue très personnel que je n'essaie
nullement de vendre hein, c'est juste comme ça que je vois les choses). Du
coup, le titre m'avait un peu refroidi. Mais j'avais ouvert l'album et le
dessin était exceptionnel. C'était la première fois que je voyais une œuvre de
Pascal Croci, aussi je pris ce bouquin pour aller le lire chez moi. Grande
tatane dans ma tronche de jeune (notamment la fin, mais je n'en dirai pas
plus). Plus tard, cette édition sort, c'est la sixième, on est 5 ans plus tard
et je la vois bien en évidence sur les étals de Bachi-Bouzouk à Pau (rue
Latapie, allez-y, ce magasin, c'est un peu comme la maison, mais avec des bd
partout et des conseils très avisés prodigués par des gens géniaux que j'aime
d'amour et qui me manquent). Je le prends. Je n'ai jamais regretté. Chaque
relecture, après le même soupire qui dit "pfff encore, je ne sais pas ce
que je trouve à cet album, le sujet n'est vraiment pas le bon", je me
prends un train dans la tronche, à chaque fois sur la même parole. Un album qui
parle d'un sujet difficile mais trop utilisé à mon goût, mais qui reste superbe
malgré tout.
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