Batman : Curse of the white knight

 

Le fléau Jack Napier est de nouveau derrière les barreaux, mais Gotham est loin d'avoir retrouvé son calme. Au Manoir Wayne, Bruce peine à retrouver équilibre et sérénité. Son pire ennemi n'a pas seulement ébranlé ses convictions et sa raison d'être, il a également durablement dégradé son image. La disparition d'Alfred laisse derrière elle un héritage inattendu : le journal d'Edmond Wayne daté de 1685, premier de sa lignée à s'installer à Gotham et adversaire d'un certain Lafayette Arkham, dont les ossements ont été récemment découverts dans la cellule du Joker.

Batman : Curse of the white knight

Scénario : Sean Murphy

Dessin : Sean Murphy, Klaus Janson

Couleur :  Matt Hollingsworth

Traduction : Benjamin Rivière

Lettrage : Sarah Grassart, Gaël Legeard, Stephan Boschat

Édition : Urban Comics

Dépôt légal : octobre 2020

I.S.B.N. 979-1-0268-1975-2

J'en ai perdu mes mots. La fin de cet album m'a collé des frissons, j'en ai presque les mains qui tremblent tellement c'est beau, et bon, et incroyable. Du pur génie. Batman avait bien besoin de ça, ces derniers temps, je trouve que DC sort beaucoup de caca, en fait, je suis beaucoup moins assidu depuis le rebirth qui essaie de donner une légitimité aux films bouzesques qui sortent, mais quelques pépites sortent du lot. Et cet album-ci (ainsi que le premier volume par Sean Murphy) en est l'apothéose. C'est super ambitieux, superbement dessiné, très prenant. Il n'y a strictement rien à jeter, c'est parfait, merci infiniment messieurs/dame.