Malone est le roi de Manathan North, le leader charismatique de La
Force, une unité d'élite qui fait la loi dans les rues de New York. Après
dix-huit années de service, il est respecté et admiré de tous. Mais le jour où,
après une descente, Malone et sa garde rapprochée planquent pour des millions
de dollars de drogue, la ligne jaune est franchie. Le FBI le rattrape et va
tout mettre en œuvre pour le forcer à dénoncer ses co-équipiers. Dans le même
temps, il devient une cible pour les mafieux et les politiques corrompus.
Seulement, Malone connaît tous leurs secrets. Et il peut tous les faire
tomber...
Corruption
Titre original : The Force
Auteur : Don Winslow
Traduction : Jean Esch
Édition : Harper Collins Poche
Dépôt légal : octobre 2019
I.S.B.N. 979-1-0339-0433-5
Ce livre est un cadeau, j'ai essayé très fort d'arriver au bout, mais
je n'ai pas pu. L'histoire ne m'emballait pas, mais j'aurais pu être
agréablement surpris, j'aurais pu. Mais en fait, il s'agit d'une description
beaucoup trop détaillée et sans grand intérêt de New York. Avec une histoire de
flics pourris mais c'est pas leur faute, c'est la faute du boulot, et puis des
gens, et puis ils l'aiment leur boulot, et ils sont gentils avec leurs copains,
mais les vilains, bah faut taper dessus, et puis faire du chantage et puis
inventer des preuves, et puis les lois finalement, c'est très surfait. Ce sont
de bons flics hein, c'est pas leur faute, c'est la faute du boulot, et puis les
gens les aident pas non plus... Vous voyez le genre... La victimisation à
outrance pour donner l'impression que le personnage est un gros dur, en plus il
est grand, baraqué et tatoué, forcément, c'est un dur de dur... Après une
dizaine de pages, j'en avais déjà marre, mais j'ai poussé un peu, en espérant
que ça démarre à un moment. Mais non. Aucun rythme, juste des descriptions qui
sont plus là pour prendre de la place plutôt que pour rythmer. En plus, le
narrateur est hyper grossier. Du gros-mots toutes les deux phrases, ça
m'insupporte. Qu'un personnage soit grossier, aucun, qu'une situation engendre
des grossièretés, ok, mais mettre des gros-mots juste pour dire "ouais
mec, c'est la putain de guerre cette putain de ville, c'est pas putain
d'étonnant que les putains de flics perdent la putain de tête et putain de
franchissent la putain de ligne". Donc, je ne suis pas arrivé au bout.
J'ai lu les trois dernières pages quand même... Devinez quoi. Il meurt.
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