Monko la hors-la-loi poursuit sa route dans les plaines désertiques du
Japon d’Edo. Avec sa tête mise à prix, son allure et ses aptitudes au combat,
la belle au cœur d’artichaut ne passe pas inaperçue. Ceux qui croiseront son
chemin, blaireaux transformistes, maréchal de police ou chefs mafieux, n’en
sortiront pas indemnes. Elle non plus d’ailleurs, car les beaux gosses
flingueurs, ce n’est pas ça qui manque, dans l’Ouest du shogunat Tokugawa…
Renjoh desperado 2
Scénario : Ahndongshik
Dessin : Ahndongshik
Traduction : Satoko Fujimoto
Édition : Kurokawa
Dépôt légal : juillet 2018
I.S.B.N. 978-2-368-52560-9
J’hésite quant à la direction que doit prendre ce billet. En effet, c’est
plein d’humour, c’est décalé comme il faut, un peu bête, le dessin me plaît
beaucoup (je dirai volontiers qu’il est génial mais je pourrais comprendre qu’on
ne l’aime pas alors il me plaît beaucoup ce qui est déjà super). C’est un
divertissement très efficace. D’un autre côté, il y a deux points négatifs. L’histoire
de Monko. On imagine que c’est quelque chose d’un peu malheureux façon Trigun (même si dans Trigun ce n’est pas qu’un peu malheureux
c’est violemment triste) mais dans ce tome on en apprend un peu plus. Ça reste
assez ouvert à quelque chose de grave, mais ça a surtout l’air pas mal
ridicule. Un peu comme le deuxième point qui est la fin de l’album. Ridicule.
Elle tombe comme un cheveu sur la soupe, c’était amené vite fait très
maladroitement et sans aucun sérieux, du coup, ça ressemble plus à un gag qu’à
une fin. Du coup, je suis mitigé. Est-ce que j’insiste sur le fait que c’est
drôle et divertissant ou sur le fait qu’il y a quand même des failles un peu
pourries?
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