Contacté par Amanda Waller pour extraire le Psycho-Pirate de la prison
de Santa Prisca, Batman doit former son propre "Escadron Suicide"
composé de ses anciens ennemis, dont une très intime : Catwoman. Mais, au-delà
de la méfiance envers ses alliés de circonstance, le Chevalier Noir sait que
son plus grand défi se trouve sur l'île, dirigée par le seul homme qui soit
parvenu à le briser : Bane.
Batman rebirth 2 Mon nom est Suicide
Scénario : Tom
King
Dessin : Mikel
Janín, Mitch Gerads
Encrage : Hugo
Petrus
Couleur : June
Chung, Mitch Gerads
Traduction : Jérôme Wicky
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : novembre 2017
I.S.B.N. 979-1-0268-1318-7
Le problème avec la nouvelle version de Batman, c'est qu'il n'est plus
un super héros mais un type lambda, plein de faiblesses, d'erreurs, de
contradiction. Il ne sert pas à grand chose quoi. Dans cet album, nous avons la
suite de ce rebirth honteux de DC Comics, en fait, le rebirth DC essaie de
donner une légitimité aux DCCU (ce qui est une grossière erreur). Il y a un bon
point malgré tout. Les dialogues, que ce soit ceux entre Batman et Catwoman, ou
ceux entre Poli et Chinelle, je les trouve parfaitement géniaux. La partie
Batman/Catwoman est gâchée par une scène de sexe sur les toits (c'est quoi
cette lubie de donner à cet univers des airs de maisons closes à la Kubrik?).
On sait qu'ils sont plus ou moins amants, on le sait depuis le début, mais ce
n'était jamais montré, parce qu'on a pas besoin de le voir, on le sent, on le
devine, et ça donne plus de force à cet amour impossible et malsain. Là, il
devient juste malsain. Je n'aime pas cette nouvelle série, je n'aime pas
l'importance qu'ils donnent au personnage d'Amanda Waller, et je n'aime la
tentative de sauvetage de la Suicide Squad. Le dessin n'est pas trop mal cela
dit.
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