Tandis qu'une tempête aux allures de catastrophe naturelle approche
Gotham City, c'est entouré de ses fidèles alliés, Batwoman, Nightwing, Duke
Thomas ou encore Spoiler, que Batman s'apprête à affronter une armée
titanesque. Des monstres aux ordres d'une puissance inconnue et terriblement
ingénieuse.
Batman : La nuit des monstres
Intrigue : Steve
Orlando, Tom King, Tim Seeley, James Tynion IV
Scénario : Steve
Orlando
Dessin : Riley
Rossmo, Rodge Antonio, Andy MacDonald
Couleur : Ivan Plascencia, Chris Sotomayor, John Rauch
Traduction : Jérôme Wicky, Thomas Davier
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : octobre 2017
I.S.B.N. 979-1-0268-1282-1
Ce qui me gêne avec le DC Rebirth (en plus du fait que ce soit un
mauvais moyen de relancer une série et que le but est, à mon avis, très mauvais
lui aussi) c'est que Batman devient un héros lambda. Avant, Batman, c'était le
seul vrai super-héros, le seul que l'on ne pouvait pas être, le seul qui était
invincible. Il était sans faille, et il était tout seul. Il avait Robin, mais
c'était plus un moyen de se racheter un bout de conscience et de se donner une
contenance sociale. C'était le seul être humain à être surhumain parce que sans
aucune faille. Et c'était le seul qui avait des méchants qui n'étaient
battables que par lui. Aucun autre super héros n'aurait pu faire face au Joker,
à Double-Face, au Ridler, à Hush, Bane ou Hugo Strange. Avec le DC Rebirth, DC
essaie de donner une consistance à la Justice League, une excuse en quelque
sorte, Batman a donc des failles, des dizaines de sidekicks qui prennent de
plus en plus de place, et ses ennemis sont des ennemis de Ligue de Justice et
plus des hommes cassés. Ça me gêne. Beaucoup.
L'histoire n'est pas mauvaise, elle est bien rythmée, le dessin est
superbe, mais ce n'est pas un Batman. Du coup, c'est bon, mais bof.
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