Les zombies sont partout, au cinéma, à la
télévision, dans nos rues, chez notre libraire. Grotesques et terrifiants, ils
pourraient n'être qu'une tendance kitsch, un divertissement à la mode. Derrière
sa démarche traînante et ridicule se cache pourtant une figure symptomatique de
notre époque. Peur de l'épidémie ou fantasme de la catastrophe, aliénation
moderne ou fascination pour la violence : le zombie et le monde apocalyptique
qu'il crée parlent d'abord, intimement, de nous-mêmes. Par l'obscène exhibition
de la mort, ultime tabou de la société occidentale, il brise les limites de la
condition humaine : celles de la conscience, de la vie, de la civilisation.
Mais, surtout, il trahit un fantasme émergent dans notre culture, celui d'en
finir.
Petite philosophie du zombie
De Maxime Coulombe
Édité chez Puf
en janvier 2013
I.S.B.N. 978-2-13-058940-2
C'est exactement de la philosophie. Ou
comment écrire en 200 pages ce qui tenait en 10. À grand renfort de citations
qui ne parlent pas du tout du sujet. C'est ça en fait, plein de divagations
pour arriver à un point super simple mais qui n'apporte pas grand chose au fait
établi. Attention, ce n'est pas inintéressant du tout, c'est très intelligent
comme livre, et ça fait plaisir à lire, mais ça manque sérieusement de droit de
réponse je trouve.
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