vendredi 24 août 2018

The cult 1 Ordeal


My present reality
Is not a pretty sight.
It is a thing of agony
And delirium

Batman : The cult 1 Ordeal
Writer : Jim Starlin
Artist : Berni Wrightson
Colorist : Bill Wray
Letterer : Todd Klein
Covers : Berni Wrightson
Edition : DC Comics
On august 1988

It seems to me that this is the first time the Batman is in very bad position, completely overwhelmed by a villain almost ridiculous, but very effective. Right now, there's a lot of hype about Batman being an atheist. After that story, we can understand it. He is completely powned by a man of God. It is wonderfully well written, the drawing is superb, I like it a lot!

jeudi 23 août 2018

Ranma ½ 5


Un nouveau rival apparaît dans la vie de Ranma! Ukyo cuisine à merveille des galettes de chou appelées okonomiyaki, car son père tenait une baraque ambulante avant que Genma et son fils la leur dérobent. Dix ans plus tard, Ukyo est de retour pour se venger! Mais au cours d'un duel, Ranma va découvrir que celui qu'il prenait pour un ami d'enfance n'est pas celui qu'il croyait...

Ranma ½ 5
Scénario : Rumiko Takahashi
Dessin : Rumiko Takahashi
Traduction : Fédoua Lamodière
Édition : Glénat
Dépôt légal : août 2018
I.S.B.N. 978-2-344-02881-0

La vie de ce garçon est vraiment fatigante. C'est incroyable, personne n'écoute personne, du coup, ça bastonne dans tous les sens. Et c'est en lisant ce manga parfaitement génial, et drôle, et bien dessiné, et très bien écrit que je me dis que le dialogue, c'est sympa. J'adore cette série, et ça y est, nous en sommes au même niveau que là où je m'étais arrêté. À partir de maintenant, ce sera de la découverte, et il me tarde!!!!

jeudi 16 août 2018

Blue giant 2


Dai joue du jazz tout seul sur les bords de la rivière. Quelques temps auparavant, il a rencontré un homme qui lui a dit : "Je vais t'apprendre à jouer du saxophone." "Ta musique a le pouvoir de bouleverser." Dai, qui a commencé à s'imprégner de la théorie musicale, se rend au festival de jazz qui a lieu dans les rues de la ville, sort son saxo, et se lance dans une représentation improvisée...

Blue giant 2
Scénario : Shinichi Ishizuka
Dessin : Shinichi Ishizuka
Traduction : Anne-Sophie Thévenon
Édition : Glénat
Dépôt légal : juillet 2018
I.S.B.N. 978-2-344-02552-9

De nouveau un superbe album. Nous suivons un jeune garçon qui est habité par le saxophone, il pense, respire, mange, bois, aime jazz. C'est excessivement bien écrit, on suit ce jeune garçon alors qu'il débute, et à la fin, nous avons les personnages secondaires du tome en plus vieux qui commentent ce que l'on vient de lire. Ce qui pose un point d'interrogation gigantesque sur Dai. D'autant plus dans ce tome, parce que les personnages secondaires parlent de choses qui ne ressemblent pas du tout à ce que l'on peut deviner de Dai. Comme je le disais plus haut, c'est excessivement bien écrit, très prenant, touchant et le dessin met le tout en valeur de la meilleure façon qui soit. Il me tarde de lire la suite et d'en apprendre plus. C'est une excellente série je pense et il faut la lire!!

dimanche 12 août 2018

Fables : The wolf among us 1


Sous la contrainte de l'Adversaire, les héros des contes et légendes ont quitté leurs royaumes pour intégrer notre quotidien. Soumis à des lois strictes et à la nécessité de passer inaperçus, les Fables ont désigné Bigby Wolf pour être leur shérif et faire régner l'ordre. Mais lorsqu'une jeune femme, autrefois princesse, se fait décapiter, Bigby est obligé de faire appel à la bête en son for intérieur pour mener l'enquête. Cependant, personne n'a oublié le passé du Grand Méchant Loup, et les habitants de Fableville ont encore bien du mal à lui faire confiance...

Fables : The wolf among us 1
Scénario : Matthew Sturges, Dave Justus
Dessin : Steve Sadowski, Travis Moore, Eric Nguyen, Christopher Mitten, Shawn McManus, Andrew Pepoy
Encrage : Steve Shadowski, Travis Moore, Eric Nguyen, Christopher Mitten, Shawn McManus, Andrew Pepoy
Couleur : Lee Loughridge
Traduction : Nicole Duclos
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : juillet 2018
I.S.B.N. 979-1-0268-1522-8

Nous avons ici une bande dessinée inspirée du jeu vidéo des studios TellTales Games. Si vous n'avez pas fait ce jeu, allez-y de suite. Ensuite, vous lirez cette bd. Les parties mises en valeurs dans le jeu sont éludées ici pour laisser place au contexte avec une sublime appropriation des Sorcières de Salem. J'ai adoré cet album, et il me tarde de lire la suite et de refaire le jeu une fois de plus.

vendredi 3 août 2018

Renjoh desperado 2


Monko la hors-la-loi poursuit sa route dans les plaines désertiques du Japon d’Edo. Avec sa tête mise à prix, son allure et ses aptitudes au combat, la belle au cœur d’artichaut ne passe pas inaperçue. Ceux qui croiseront son chemin, blaireaux transformistes, maréchal de police ou chefs mafieux, n’en sortiront pas indemnes. Elle non plus d’ailleurs, car les beaux gosses flingueurs, ce n’est pas ça qui manque, dans l’Ouest du shogunat Tokugawa…

Renjoh desperado 2
Scénario : Ahndongshik
Dessin : Ahndongshik
Traduction : Satoko Fujimoto
Édition : Kurokawa
Dépôt légal : juillet 2018
I.S.B.N. 978-2-368-52560-9

J’hésite quant à la direction que doit prendre ce billet. En effet, c’est plein d’humour, c’est décalé comme il faut, un peu bête, le dessin me plaît beaucoup (je dirai volontiers qu’il est génial mais je pourrais comprendre qu’on ne l’aime pas alors il me plaît beaucoup ce qui est déjà super). C’est un divertissement très efficace. D’un autre côté, il y a deux points négatifs. L’histoire de Monko. On imagine que c’est quelque chose d’un peu malheureux façon Trigun (même si dans Trigun ce n’est pas qu’un peu malheureux c’est violemment triste) mais dans ce tome on en apprend un peu plus. Ça reste assez ouvert à quelque chose de grave, mais ça a surtout l’air pas mal ridicule. Un peu comme le deuxième point qui est la fin de l’album. Ridicule. Elle tombe comme un cheveu sur la soupe, c’était amené vite fait très maladroitement et sans aucun sérieux, du coup, ça ressemble plus à un gag qu’à une fin. Du coup, je suis mitigé. Est-ce que j’insiste sur le fait que c’est drôle et divertissant ou sur le fait qu’il y a quand même des failles un peu pourries?

dimanche 29 juillet 2018

Essences ordinaires


Il vient de se faire larguer et, humilié, avec sa trentaine maussade, c’est déjà l’heure du bilan. Le moment de faire des choix. Sombrer dans un profond marasme ou devenir maître de sa vie. Flan ou phœnix, flamboyant ou fumeux, le moral en berne, il se borne à faire au mieux. Entre espoirs aigris et naufrages allègres, il se cherche. C’est une fuite en avant, une quête qui patauge. Et les autres, ceux à qui il tente de se raccrocher ? Amis foireux et amours foirées; miroirs déformants pour atrabilaire nombriliste. Des gens ordinaires traînant comme lui leurs propres petits démons.

Essences ordinaires
Auteur : Thomas Ponté
Édition : Astobelarra le Grand Chardon
Dépôt légal : septembre 2016
I.S.B.N. 979-10-90126-22-0

Nous avons ici mon moins préféré des trois. En effet, si j’ai été pris et plus que contenté par C’est occupé et Les parties honteuses qui étaient deux petits chefs-d ’œuvres à mon sens, celui-ci est moins bon. Pardon monsieur Ponté, je suis un fan (depuis peu, mais un fan malgré tout) mais je vous dois la vérité. Celui-ci est, pour moi, moins bien écrit, il n’y a pas d’attachement, ça n’a pas du tout la fluidité des deux autres. Et il n’y a aucun personnage attachant ici, peut-être parce qu’ils sont tous bêtement humains, ordinaires, et que du coup, se les coltiner en plus des ceux de la vraie vie, ça fait overdose. Je ne sais pas, ils sont très bien fait ces personnages, mais ils sont trop vrais, trop imblairables. Tous. Même chez les personnages tertiaires. C’est peut-être moi, peut-être parce que je n’aime pas les gens, que je suis trop con, trop ressemblant au personnage principal, je ne sais pas, mais j’ai moins apprécié cette satyre très juste et justifiée du monde et de la race humaine. Il y a quelques pépites malgré tout, de très bonnes choses mais c’est un peu comme regarder une émission de téléréalité sur NRJ12, ça n’a pas grand intérêt. Pardon.

PS : Je ne fais jamais ça (sauf s'il s'agit de faute d'orthographe), mais j'ai été mal compris (ça m'arrive souvent, mais là, ça m'embête un peu parce que j'ai vexé (ou un peu blessé à la manière coup dans le rostre) l'auteur et que ce n'est nullement mon intention). Ce livre n'est pas une émission tv, il est très bien fait, mais les personnages sont comparables aux protagonistes de ces émissions, et me rappellent... beh moi-même, d'où le désintérêt que j'ai éprouvé, vous pouvez lire ce livre sans peur, il est bon, il est bien meilleur que la plupart de ce que l'on trouve de nos jours, juste un peu moins bon que les deux autres à mon sens.

mardi 24 juillet 2018

Les parties honteuses


Mon-Con-sur-Glissière est une petite ville triste et ennuyeuse où vit Karl, un facteur trentenaire. Avec ses deux seuls amis, il passe beaucoup de temps à boire. Il déteste son travail, ses collègues, et surtout une vieille femme raciste et acariâtre qu'il livre souvent : Gisèle Grisot. Un jour, cette dernière lui annonce que sa petite-fille, Cindy, va venir passer quelques temps chez elle. Les erreurs de Karl et les démons de Cindy vont perturber leur routines respectives, dans un sens qu'ils n'imaginaient pas. Seul un aspect de la vie du facteur restera inchangé : des démangeaisons annales chroniques.

Les parties honteuses
Auteur : Thomas Ponté
Édition : Astobelarra le Grand Chardon
Dépôt légal : avril 2014
I.S.B.N. 979-10-90126-12-1

De nouveau un excellent bouquin écrit par l'auteur de C'est occupé. D'accord, celui-ci est bien moins récent, mais j'écris en fonction de mes lectures. Quoi qu'il en soit, nous avons ici un/une excellente/excellent roman/thriller/tranche de vie/caricature/satyre. Oui, il y a tout ça dans 170 pages, il est vraiment bon ce monsieur Ponté. Il y a une grande surprise dans ce livre, vous vous souvenez Gisèle (que je souhaitais ardemment voir mourir dans C'est occupé) ben c'est pas tellement qu'elle est plus aimable ici, mais je l'ai beaucoup plus appréciée, elle m'a bien fait rigoler. Comme dans le précédent, tous les personnages sont géniaux, très vrais, très humains (et c'est quand même fort je trouve, surtout que si j'y réfléchis un peu, il n'y a que Rémi qui m'est apparu comme étant sympathique (vraiment sympa j'entends)). J'ai adoré et j'attaque direct le suivant qui ne me semble pas être avec les mêmes personnages, mais je serai peut-être surpris.

mercredi 11 juillet 2018

C'est occupé


Nous sommes en 1943 après Jésus-Christ. Toute la France est occupée par les Nazis... Toute? Oui! L'envahissant voisin germain a tiré un trait sur la ligne de démarcation et la zone sud, dite libre, voit ses conditions de vie se durcir lorsque la politique appliquée au nord lui est imposée. Une petite ville peuplée d'irréductibles résistants et de collabos bien fumiers entre alors à pieds joints dans la grande marmite de l'Histoire, avec ses gloires tapageuses et ses hontes silencieuses. Au cœur de ce bouillon mondial, là où certains se battent pour la liberté ou tentent simplement de s'en sortir, d'autres profitent de la situation pour lâcher la bride à leurs plus bas instincts. C'est le cas d'une fillette d'une dizaine d'années dont la seule ambition est de pourrir la vie de ses congénères.

C'est occupé
Auteur : Thomas Ponté
Édition : Astobelarra/Le Grand Chardon
Dépôt légal : juin 2018
I.S.B.N. 979-10-90126-28-2

Attention, c'est une pépite! D'habitude, je n'aime pas les médias (je suis pas raciste, livre/BD/film/jeux vidéos) qui traitent de la deuxième guerre mondiale. Je trouve que le sujet est épuisé depuis très longtemps, se souvenir c'est bien, faire des rééditions des infos que l'on a déjà alors qu'il y a tant à dire, c'est ce qui se passe et c'est dommage. Mais pas ici. Ici, nous avons une tranche de vie, une tranche de ville, et c'est très intelligemment fait. La guerre est un décors, et dans ce décors, il y a des vies, des vies très réalistes, à tel point que ça pourrait même faire documentaire, en effet, les personnages sont parfaits, ils ont les barrières qu'on avait avant l'air de l'information, ils sont pourris (pour la grande majorité) ou ce sont des héros qui n'aiment pas les Hommes (pour les autres). Les petites attentions, les relations sont très vraies très humaines. La barrière de la langue est là. C'est très bien fichu comme bouquin, et je crois bien que je vais me faire tous ses autres livres à ce monsieur. Je suis cité à la fin de ce livre, et j'en suis fier, parce que c'est un livre qu'il faut avoir et lire.
J'en remets une petite couche, dans ce bouquin, il y a tout. L'ambiance morne de la guerre, de l'humour qui fait malgré tout bien rigoler, on s'attache à des personnages, on voudrait en voir d'autres souffrir mille tortures, et comme dans la vraie vie, on est pas souvent exaucé. Le personnage de Gisèle (spoiler alert) j'ai attendu tout le bouquin qu'elle (pardon pour le langage) crève la gueule ouverte mais non!! Et ce qui est encore plus élégant, c'est que l'auteur nous aide dans nos affinités, sans même s'en cacher, sans pour autant qu'on se sente obligé de suivre ses directives. C'est vraiment un excellent bouquin, merci Etienne de m'avoir encouragé, et merci monsieur Ponté pour ce travail grandiose.


dimanche 1 juillet 2018

Hillbilly 2


Rondel est un vagabond aveugle, qui en réalité comprend et voit le monde bien mieux que le commun des mortels. Rondel est un solitaire, armé d'un hachoir géant - dont on prétend qu'il a été dérobé au Diable lui-même - qui pourchasse créatures magiques et autres sorcières maléfiques. Rondel est même devenu un héros de folklore pour ceux qui osent errer à l'orée du monde des rêves. Mais Rondel est également bien plus que cela...

Hillbilly 2
Scénario : Eric Powell
Dessin : Eric Powell, Simone Di Meo, Steve Mannion
Couleur : Eric Powell, Warren Montgomery
Traduction : Nick Meylaender
Édition : Delcourt
Dépôt légal : juin 2018
I.S.B.N. 978-2-413-00160-7

Je suis un peu embêté avec ce tome. Il est génial, les histoires sont très bonnes, bien faites, le dessin est sublime (même la partie en 3D n'est pas gênante sans lunette, ça reste très lisible et ça sert le propos). Par contre, bah ça n'apporte rien. J'espère très fort que ça ne va pas être une série qui tourne en rond et qui n'avance jamais, parce que là, bah ça n'apporte rien au truc. Il y a un cliffhanger à la fin, mais j'ai même pas le truc de me dire qu'il me faut la suite de suite. Ça peut attendre... Est-ce que ce n'est pas super triste? Attention, j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce tome, mais il n'y a pas eu le Powell effect... À suivre donc.

jeudi 28 juin 2018

Blue giant 1


Dai Miyamoto, un élève de terminale qui s'est pris de passion pour le jazz, joue du saxophone sans relâche au bord de la rivière. Matin et soir, jour après jour, année après année, sous la pluie ou la chaleur torride. "Je deviendrai le meilleur jazzman du monde!" L'histoire commence sur les berges de la rivière Hirose, à Sendai...

Blue giant 1
Scénario : Shinichi Ishizuka
Dessin : Shinichi Ishizuka
Traduction : Anne-Sophie Thévenon
Édition : Glénat
Dépôt légal : mai 2018
I.S.B.N. 978-2-344-02551-2

J'ai été attiré par la couverture, puis le pitch m'a invité à acheter cet album, ce que j'ai fait. Et j'en suis ravi. En le lisant, j'avais l'impression de lire une nouvelle de Haruki Murakami, mais façon extrêmement légère. C'est très agréable comme lecture, d'autant plus qu'on a aucune idée, jusqu'à la fin de cette introduction, de la manière de jouer du personnage. On ne sait pas s'il est très bon ou excessivement mauvais, on ne le découvre qu'à la fin, encore que ça ne résolve pas totalement le mystère. C'est très bien écrit, le dessin est superbe, j'adore, vraiment.