mardi 10 septembre 2019

Le monastère oublié


1974, province de Shaanxi. L'incroyable mausolée de Qin, premier empereur de Chine, est découvert : 56km², 7000 soldats et chevaux de terre cuite, gardiens du tombeau. Trente-cinq ans plus tard, les autorités chinoises interdisent toujours l'accès au site; son contenu exact reste inconnu. 2012. Cotton Malone se lance à la recherche de Cassiopée Vitt, son amie kidnappée après avoir volé un objet très rare. Du mausolée de Qin à un monastère oublié, siège d'une confrérie secrète, Cotton Malone poursuit le secret le mieux gardé de la République populaire de Chine.

Le monastère oublié
Titre original : The Emperor's tomb
Auteur : Steve Berry
Traduction : Danièle Mazingarbe
Édition : Pocket
Dépôt légal : septembre 2013
I.S.B.N. 978-2-266-22709-4


Je passe très vite sur le fait que ce bouquin est génial, que le rythme est, comme d'habitude, très soutenu et très bien mené. L'histoire est, comme toujours, excellente, parfaitement documentée, très complète. Je passe très vite pour m'attarder sur deux points. Tout d'abord, le personnage principal. Cotton Malone. D'abord, dans ce volume, on en apprend un peu plus sur son prénom. Rien de bien fou, mais un peu plus, nous avons un indice (je ne suis pas sûr que l'explication soit donnée à un moment, mais ici, il y a un début). Ensuite, lui qui est d'habitude très au-dessus de tout, très -représentation de l'agent secret de block buster-, et bien là, il est très humain. Vous savez, cet homme bassement humain et mâle qui râle parce que sa demoiselle en détresse est sauvée par un autre. Un côté super mesquin apparaît, un côté qui le rend vraiment pas sympa pendant presque tout le bouquin. Et j'aime bien qu'il soit diminué comme ça. C'est un peu mesquin de ma part sûrement, mais ça me plait tellement de lui trouver un défaut tellement gigantesque. La jalousie. Quelle horreur pour un personnage principal. Ça le rend vraiment vilain pendant toute cette histoire. Et ça accentue les qualités de tous les autres personnages. Et l'autre point, c'est que pour une fois, l'auteur prend position sur une question du monde d'aujourd'hui. D'habitude, il esquive avec beaucoup d'élégance (l'exemple le plus flagrant étant le bouquin où il est question du christianisme), beh là non, il prend parti et il en remet une couche dans la note de l'auteur dans laquelle il explique ce qui est vrai et ce qui est inventé. Je n'en dis pas plus, lisez.


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