mardi 25 décembre 2018

La course au mouton sauvage


La vie du narrateur, jeune cadre publicitaire à Tokyo, n'a rien d'exceptionnel. Jusqu'au jour où, pour avoir utilisé une photographie où figure un mouton d'une espèce rare, il est approché par une puissante organisation d'extrême droite. Le voici contraint de retrouver l'animal – doué, il est vrai, de pouvoirs extraordinaires. Comme toujours chez Murakami, le réel repose sur des fondations délicieusement instables...

La course au mouton sauvage
Titre original : 羊をめぐる冒険
Auteur : Haruki Murakami
Traduction : Patrick De Vos
Édition : Points
Dépôt légal : septembre 2002
I.S.B.N. 978-2-02-056228-7

Cet auteur est parfaitement génial. Il a ce pouvoir de mettre ses mots en images, ou ses images en mots, selon. Je ne suis jamais allé au Japon, pourtant quand son personnage se ballade, vit, je vois parfaitement les lieux, il n'y a pourtant pas tant de descriptions que ça, ou du moins, elles ne mangent pas le rythme de l'histoire. Un rythme qui est très important, on sent de suite que l'auteur est un fan de musique, le rythme se découpe comme un morceau, ce qui ajoute à la facilité de lecture quand on aime soi-même la musique. Maintenant que la réalisation a été louée, passons à l'histoire. Une histoire presque banale menée de main de maître. Avec ses sourires, et ses pas sourires du tout. L'échelle d'émotions est immense. Tout y passe, l'amour, la joie, la tristesse, la colère, l'ennui, c'est tellement prenant comme écriture, on vit vraiment cette histoire qui n'est pas si banale tant elle est géniale. C'est du très grand. Et la fin est tout simplement sublime. À tel point que plutôt que de commencer avec un autre bouquin direct comme je fais d'habitude, bah je pense qu'il va me falloir un moment.

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