lundi 5 mai 2014

Tourments de Double-Face (les)

Une série de meurtres particulièrement sauvages plonge Gotham dans une terreur plus profonde que d’ordinaire. Le mode opératoire des carnages semble désigner comme suspect potentiel Double-Face, autrefois connu comme le procureur Harvey Dent et aujourd’hui fugitif, échappé de l’asile d’Arkham. En pleine crise de démence, Dent se débat avec sa double identité, chacune de ses personnalités cherchant à éliminer l’autre. En plein combat contre Batman et contre lui-même, le criminel perd peu à peu tout contact avec la réalité.

Les tourments de Double-Face
Scénario de Paul Jenkins
Dessin de Jae Lee et Sean Phillips
Couleurs de June Chung
Traduction de Mathieu Auverdin
Édité chez Urban Comics
en mai 2014
I.S.B.N. 978-2-3657-7525-0


Je ne savais trop à quoi m’attendre. J’aime énormément le personnage de Double-Face, je trouve que c’est, sinon le, l’un des personnages les plus complets de l’univers du Batman. Et bien cette histoire est géniale. Un peu tirée par les cheveux, je vous l’accorde, mais tellement bien construite, tellement bien écrite. J’aime énormément. Les dessins collent magnifiquement, ils sont beaux, ils nourrissent cette ambiance sombre et oppressante. J’adore, du beau travail. Bravo.

Passage de la nuit (le)

Que se passe-t-il après les douze coups de minuit? Mari rencontre un musicien dans un bar, sa sœur partage à son insu le sommeil d’un inconnu... Pour les âmes solitaires d’une ville assoupie, les expériences se succèdent, entre fantasmagorie et réalité. Le lecteur, voyeur protégé par l’obscurité, palpe les rêves inquiétants des acteurs de la nuit.

Le passage de la nuit
De Haruki Murakami
Traduction d’Hélène et Théodore Morita
Édité chez 10/18
en juin 2008
I.S.B.N. 978-2-264-04685-7


C’est toujours très bien écrit, toujours très bien fait, toujours assez prenant mais beaucoup moins ici que pour les autres. Est-ce parce que le lecteur est pris à partie ou parce que c’est trop court, ou encore parce que la fin est un peu trop ouverte? Je ne saurais dire, mais j’ai un peu moins accroché celui-ci que les autres, je me suis moins projeté dans le truc, ce qui est dommage, parce que ce n’est pas mal du tout, mais bon, ça peut pas fonctionner à chaque fois j’imagine. Un bon livre au demeurant.