vendredi 3 février 2012

Heavy metal Dredd

Le sang coule à flot dans les entrailles grouillantes de Mega-City One. Le crime et la haine règnent en maître dans la gigantesque cité du mal et de la violence. Unique autorité encore en place, les Juges se dressent face au chaos général, tentant de rétablir l’ordre par les moyens les plus radicaux. À la fois juges, jurés et bourreaux, ils sont impitoyables face à la vermine qui infeste la cauchemardesque mégalopole américaine. Inflexible, intraitable, implacable, le visage constamment fermé, le Juge Dredd, lourdement armé et chevauchant sa Lawmaster, fera tout pour endiguer cette hémorragie criminelle. Il emploiera tous les moyens que lui offre la loi. Sa loi.

Juge Dredd – Heavy metal Dredd
Scénario de John Wagner et Alan Grant
Dessin et couleurs de Simon Bisley, Dean Ormston et Brendan McCarthy
Traduction de Nicolas Meylaender
Édité chez Soleil US Comics
en août 2010
I.S.B.N. 978-2-30201-193-9


J’aime beaucoup le personnage de Juge Dredd, cet espèce de gros bourrin over strict qui passe la loi avant son individualité. Je sais pas trop pourquoi, mais je le trouve cool, avec son côté fusion entre Batman et le Punisher. Bref, j’aime ce personnage. Le gros gros souci de cet album est qu’il y est présenté comme un simple bourrin, une bête brute. Je trouve ça un peu nase... Après, les dessins sont superbes, Bisley est vraiment excellent, et il illustre parfaitement le perso, mais les histoires sont vraiment nases... À l’exception d’une ou deux, mais le problème est qu’elles sont bâclées, du coup c’est un peu lourd. Mais bon, c’est lu en 2/2. Avis pas super positif, heureusement que Bisley est aux pinceaux pour la très grande majorité des histoires, les deux autres dessinateurs sont eux aussi très bons d’ailleurs.

CAT Confidential Assassination Troop 1

La troisième guerre mondiale couve. Toutes les grandes puissances se lancent dans la guerre de l’information. Car la lutte pour obtenir des renseignements sur les pays ennemis déterminera la suprématie d’une nation... Les espions et les tueurs de l’ombre sont les armes privilégiées de ce champ de bataille, comme les troupes BEAR des russes, l’agent chinois Hao Long, ou encore... Confidential Assassination Troop des États-Unis, CAT!!

CAT Confidential Assassination Troop 1
De F. CP
Traduction d’Aline Canino
Édité chez Paquet
en août 2006
I.S.B.N. 2-88890-102-1


Ça faisait très longtemps que je n’avais pas lu cette bande dessinée. Elle est toujours aussi bonne, les dessins sont superbes, les personnages, même si pas super creusés sont suffisamment efficaces, l’histoire prend bien sa place. Et voilà. C’est tout. Ça fait 4 ans que j’attends la suite, mais toujours rien. C’est à la fois frustrant et super énervant, parce qu’il y a moyen que ça soit quelque chose d’énorme, mais rien. Juste ça pour donner l’eau à la bouche, un peu comme faire respirer de la bonne cuisine à quelqu’un qui crève la dalle pour au final rien lui filer, même pas les restes. Ben c’est quand même bien pénible. Du coup, j’arrête dirrrrrrrect (accent basque qui reprend le dessus quand je suis colère) les compliments.

Losers (the) 1

Ne soyez pas contre eux! Après avoir secoué la planète et reçu une nomination aux Eisner Awards, la série Vertigo The Losers vient d’être adaptée en film par Warner Bros. Découvrez les Losers, cette ex-unité d’élite des forces spéciales américaines qui a exécuté les basses besognes du pays jusqu’à ce qu’elle découvre un terrible secret de la CIA. L’organisation a tenté de supprimer les Losers, mais elle va apprendre qu’il n’est pas si facile de les éliminer.

The Losers 1 La main du mort
Scénario d’Andy Diggle
Dessin de Jock et Shawn C. Martinbrough
Couleurs de Lee Loughridge
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Panini Comics
en février 2010
I.S.B.N. 978-2-8094-1103-4


Ici je parlais du tome 2 de cette même série, qui était très bon, comme celui-ci. Une histoire de complot, un grand méchant inconnu, inexistant presque et pourtant omniprésent. Une bonne série d’espionnage musclé en fait. Il y a tout, les personnages, les gouvernements, les références historiques pour faire vrai, les flingues, les explosions, les plans farfelus, les méchants gentils et les gentils méchants, le rythme soutenu, le suspens, les répliques qui font dire «ouaaaaah». C’est du très très bon, à tout niveau, j’aime beaucoup, un très bon moment pour les ceux qui apprécient le genre, pour les autres, ça n’aura très probablement aucun intérêt, mais c’est dommage.

Dragon ball 21

Dragon ball 21
D’Akira Toriyama
Traduction de Chappe Kyoko
Édité chez Glénat
en septembre 2004
I.S.B.N. 978-2-7234-4703-4


Et voilà une série qui se finit. Une série cultissime, et ça se finit en apothéose, le combat final contre Boo, avec Sangoku et Végéta est très très très très très très bon. Ça finit bien sûr sur une note de paix dans le monde, mais c’est pas grave. Cette série reste un grand classique pour plusieurs générations. Et j’espère que les suivantes la laisseront à ce stade là, parce qu’entre quand j’étais gamin et maintenant, ça a pas pris une ride.

Dragon ball 20

Dragon ball 20
D’Akira Toriyama
Traduction de Chappe Kiyoko
Édité chez Glénat
en juillet 2004
I.S.B.N 978-2-7234-4702-7


C’est vraiment, avec celle de Cell, la meilleure partie de ce manga selon moi. C’est l’avant dernier volume, Boo ravage la planète puis rencontre Satan, le champion du monde des arts martiaux, l’homme le plus fort de l’univers, puis se sépare de son côté méchant, puis ils refusionnent. En attendant, Trunk et Sangoten deviennent Gotenks, et Sangohan se fait «entraîner» par le Kaioshin ancien. Ça bouge dans ce volume, la pression monte un peu, on remarque qu’en fait, tous les personnages sont bien plus balèzes que ce que l’on pensait mais pas comme d’habitude. C’est pas comme pour Cell où tous se découvrent des pouvoirs super costauds face à la situation. Non, là, ils savent qu’ils sont bien plus forts que ce qu’ils laissent apparaître mais ne lâchent pas tout pour telles ou telles raisons, ça donne un côté désespéré au combat, c’est super bon. J’aime le final qui arrive, j’aime cette partie, le «juste avant». C’est vraiment bon, j’ai de nouveau 12 ans.

Juge Bao & le roi des enfants (2)

Le meurtre de la belle courtisane Nuage Rouge est-il l’œuvre d’un tueur en série? Et qui est ce mystérieux roi masqué qui ordonne aux enfants des rues de racketter les notables de la ville? Le juge Bao fait halte dans une petite cité sans histoire du nord de l’empire pour y découvrir sa face cachée, sombre et sanglante...

Juge Bao & le roi des enfants (2)
Scénario de Patrick Marty
Dessin de Nie Chongrui
Traduction d’Er-Ping Fang
Édité chez Les Éditions Fei
en avril 2010
I.S.B.N. 978-2-35966-001-2


Un petit bouquin, tout petit petit, je peux mettre les deux tomes dans une seule des poches de mon pantalon (absolument, et oui, même si à l’heure où j’écris ça, je suis en caleçon, je peux quand même laissez-moi tranquille!!). Et ben pour cette histoire, c’est super bien foutu, et le petit format rajoute une sorte de petit charme au tout. L’histoire est bien, c’est une enquête de style ancienne Chine, c’est super sympa, on entre pas du tout dans les personnages, ça fait un peu genre spectacle de marionnettes pour adultes, les personnages principaux (la troupe du Juge Bao) n’ont aucune consistance, mais ils ne sont pas pour autant fades, bien au contraire. Les personnages secondaires eux par contre sont très faciles à cerner, on sait dès le début qui est le coupable, même pourquoi il est coupable, tellement il ne se cache pas et tellement il est louche, mais malgré tout il reste une sorte de suspens étrange, non pas du suspens, un je ne sais quoi qui fait qu’il est difficile de se détacher du truc. Bon après, c’est assez vite lu, mais arrêtez-vous quelques instants sur les dessins, ils sont très beaux bien que statiques, et la technique est géniale, je ne sais trop comment il fait, mais j’aime beaucoup. En tout cas, c’est un bon moment que de lire les enquêtes de ce personnage à la limite du surhumain tant son sens moral est grand. Un vrai petit plaisir.