jeudi 2 février 2012

Pietrolino 1

Dans les rues, les nazis font régner la terreur. Témoins impuissants de la barbarie, deux hommes et une femme tentent de survivre. L’un d’eux s’appelle Pietrolino. Il est mime. Il sait faire oublier la grisaille de ces années de plomb par la seule magie de ses mains. Son partenaire et compagnon de route a pour nom Simio. Petit homme plein de ressources, au physique ingrat mais à la débrouillardise infinie, il est le narrateur de cette histoire. Une femme, Colombella, les accompagne à contrecœur, ponctuant leurs pérégrinations de ses disputes incessantes avec Simio. Un jour, Pietrolino et sa petite troupe se produisent dans un café...

Pietrolino 1 Le clown frappeur
Scénario d’Alexandro Jodorowsky
Dessin d’Olivier Boiscommun
Édité chez Les Humanoïdes Associés
en octobre 2007
I.S.B.N. 978-2-7316-2000-9


Je suis bien le genre de mec qui s'ennuie violemment devant les histoires de seconde guerre mondiale. On a tout vu, tout entendu, on le rabâche sans cesse, à croire que l'Homme est incapable de passer à autre chose (attention, ça ne signifie que je nie ce qui s'est passé hein, ou que c'est pas grave, mais bordel, ça va là, on a compris. Plutôt que de rabâcher les mêmes choses sans arrêt, passez à autre chose, de toutes façons y en aura d'autre, alors à quoi bon...) Du coup, ben c'était pas parti pour que j'apprécie cet album, malgré le nom de Boiscommun et la couverture accrocheuse. Cela dit, je passe outre ce premier à priori, parce qu'il y a quand même quelques œuvres sur le sujet qui sont particulièrement bonnes, alors pourquoi pas. Et c'est avec une grande et agréable surprise qu'en réalité, la seconde guerre mondiale n'est ici qu'un sinistre décor. Elle est même carrément reléguée au rang de détail, ce qui compte, ce sont les personnages, personnages très intéressants au demeurant, même si c'est un peu court, l'histoire est posée. J'aime bien beaucoup, vivement la suite.


L'histoire de cette dédicace est super. Elle a eu lieu hier, à savoir jeudi 20 mai 2010 à la librairie Bachi-Bouzouk à Pau. Hors, hier, je n'étais pas du tout à Pau, j'étais à Biarritz, je fêtais mon nouveau boulot avec mon frère, Romain. Mais Mika, sympathique bisounours trop kawaii a attendu durant de longues heures pour m'avoir cette dédicace alors que les gars de Bachi m'insultaient (oui, ils m'aiment mais ne veulent pas se l'avouer). Du coup voilà, une superbe dédicace que je dois à Mickaël, donc merci à lui, et merci aussi à monsieur Boiscommun.

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