mardi 28 février 2012

Ciel au-dessus du Louvre (le)

C’est l’histoire d’un tableau, au temps de la Révolution française. Celle du portrait de l’Être suprême, commandé par Robespierre à David. Un tableau qui ne sera jamais peint. C’est aussi l’histoire d’une autre œuvre, que le peintre laissera inachevée : le portrait de Bara, un jeune éphèbe de 13 ans, martyr de la République. De l’inauguration du musée du Louvre à la fête de l’Être suprême, d’août 1793 à la mort de Robespierre, c’est aussi l’évocation, écrite et dessinée en vingt «tableaux» urgents, eux aussi inachevés, d’un face à face entre deux acteurs majeurs d’un Révolution trop pressée.

Le ciel au-dessus du Louvre
Scénario de Bernar Yslaire et Jean-Claude Carrière
Dessin et couleurs de Bernar Yslaire
Édité chez Futuropolis
en novembre 2009
I.S.B.N. 978-2-7548-0095-2


Une vision bien différente de l’Histoire que celle que l’on nous apprend (que cette phrase est moche). J’aime beaucoup cette prise de position. Je ne sais pas si c’est de la composition ou juste une retranscription fidèle à la réalité (même si j’ai moyen confiance en les historiens, mais là n’est pas le sujet), mais les points de vue sont très intéressants, et les ressentis des personnages sont très clairs tant les textes sont bons et admirablement illustrés. C’est que du bon dans cet album, je ne m’attarderai pas plus, je sens poindre la migraine, c’est donc l’heure de faire du ménage (oui, ça n’a rien à voir, mais si je veux faire partager ma vie pas si pidante que ça, j’en ai le droit).

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