Il y a dix ans, une bombe a explosé à Wayne Enterprises. La femme
responsable de cet attentat a plusieurs fois échappé à Batman, mais le
Chevalier Noir a enfin retrouvé sa trace en Inde. Le chasseur va débusquer sa
proie, mais il sera aussi confronté à ses démons intérieurs, à ses propres
contradictions... Quand la justice devient vengeance, mérite-t-on l’absolution?
Batman : Absolution
Scénario de J.M. Dematteis
Dessin de Brian Ashmore
Traduction de Jérémy Manesse
Édité chez Panini Comics
en octobre 2006
I.S.B.N. 2-84538-815-2
I.S.B.N. 2-84538-815-2
Il s’est passé 4 ans depuis ma première lecture de cet album. Je
l’avais lu à sa sortie, et l’avais trouvé un peu bof, du coup, je l’avais pas
relu, mais gardé parce que c’est un Batman, et que même si c’est nase, un
Batman, c’est trop cool. Ben en fait, soit j’ai grandi, soit je suis devenu
vieux, soit mes goûts ont vraiment changé, soit j’étais vraiment trop con et
j’étais passé à côté de pleins de choses. Et j’opterais plutôt pour la
dernière. Je n’avais pas compris toutes les implications psychologiques et
morales de cet album. Du coup, je l’ai complètement redécouvert là, en le
lisant. Et à ma grande surprise (oui, rappelez-vous, j’ai dit que j’avais
trouvé ça un peu pourri à l’époque) il est fantastique ce bouquin. C’est un de
ceux-là qui nous rappellent que Batman n’est qu’un homme, et que par
conséquent, c’est un sale con, et faible qui plus est (bon, tout est relatif,
parce que bon, si tous les faibles étaient des Batmen, je me serai beaucoup
moins fait emmerder à l’école (d’ailleurs, je me demande comment s’est passée
la scolarité de Bruce Wayne, on sait que c’est là qu’il rencontre Tommy Elliot,
on sait par la même occasion qu’il avait pas des masses de potes, mais jamais
plus...)) Et du coup, ça rajoute un peu à la profondeur du personnage. Un très
très bon album donc, il vaut bien le shoot.
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