mardi 12 décembre 2017

Shining

L'écrivain Jack Torrance s'installe avec sa famille dans un immense hôtel de montagne vide et isolé. Peu à peu, il se laisse gagner par l'esprit des lieux et la folie meurtrière qui l'habite. Sa femme et son fils ont du souci à se faire...

Shining
Titre original : The shining
Réalisation : Stanley Kubrick
Scénario : Stanley Kubrick, Diane Johnson
Musique : Wendy Carlos, Rachel Elkind, Gyorgy Ligeti, Bela Bartok, Krysztof Penderecki
Durée : 1h 59min
Sortie : octobre 1980
Avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd, Scatman Crothers, Barry Nelson, Philip Stone, Joe Turkel, Lisa Burns, Louise Burns, Tony Burton, Lia Beldam, Billie Gibson, Norman Gay, Barry Dennen, David Baxt, Kate Phelps, Allison Coleridge, Burnell Tucker, Jana Sheldon


Un grand classique du thriller. Certains le mettent dans les films d'épouvante, mais je ne comprendrai jamais. D'accord, Jack Nicholson est effrayant, il joue à merveille le furieux, et il a un regard qui ferait pleurer Donald Trump (pardon, je ne fais pas de politique on a dit), mais ça reste un thriller pour moi, un excellent thriller porté par Nicholson et Danny Lloyd. Pour moi, ce sont ces deux acteurs qui font le film, ils sont monstrueux de talent et ils collent tellement à leurs personnages que ça en devient gênant. La réalisation est excellente aussi (pourtant, j'aime pas trop Kubrick), la musique est affreuse (je la déteste) mais la réalisation, l'histoire et ces deux acteurs rendent ce film magnifiquement génial. J'adore!!

Dark knight III 4

Bruce Wayne est mort. Qui va pouvoir désormais protéger Gotham de l'invasion kryptonienne? Carrie Kelley, l'héritière de Bruce encore novice? Superman, son ancien ami, devenu un temps adversaire, et qui voit sa fille rejoindre le camp des envahisseurs? Ou bien ses anciens alliés de la Ligue de Justice? Une chose est sûre : cette bataille scellera à jamais le destin de l'humanité!

Batman : Dark knight III 4
Scénario : Frank Miller, Brian Azzarello
Dessin : Andy Kubert, Frank Miller
Encrage : Klaus Janson
Couleur : Brad Anderson, Alex Sinclair
Traduction : Jérôme Wicky
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : décembre 2017
I.S.B.N. 979-1-3-0268-1155-8


Alors attention, ça va probablement paraître très violent, mais voilà comme j'ai compris. Frank Miller, d'après les photos trouvées sur le net, ne va pas bien, il est probablement très malade, ou alors il vieillit mal, mais à ce point c'est chaud. Du coup, il se dit qu'avant de partir il va signer un nouveau chef d'oeuvre, pourquoi pas racheter le deuxième volet de The Dark Knight qui avait été un vrai suicide commercial (même si je l'avais trouvé très cool moi). Et il s'entoure d'excellents artistes pour ce faire. Les excellents artistes l'aiment bien, c'est quand même presque une légende le type, et disent oui à tout. Ce qui est dommage. Le dessin d'Andy Kubert est excellent, celui de Miller est une vilaine caricature de son dessin des belles années. L'histoire est ridicule, mais j'aurais tendance à croire que quand il n'est pas tout seul, Azzarello n'est pas aussi bon. Du coup, c'est un coup dans l'eau, c'est nul, et ce n'est pas lui rendre service que de laisser faire ça à Miller. Le pire étant qu'il laisse une fin ouverte des fois qu'une autre idée lui vienne, une autre mauvaise idée assurément.

mercredi 6 décembre 2017

La vie de Brian

Les Monthy Python nous offrent ici une satire acérée et intelligente de la religion et des films épiques hollywoodiens. En l'an 33 après J-C en Judée, les Romains exaspérés tentent d'imposés l'ordre. C'est une époque de chaos et de changements où foisonnent les messies et leurs foules d'adeptes crédules. Et au milieu de tout cela se trouve Brian Cohen, né à Bethléem dans une étable du coin. Par une série de circonstances absurdes, il se retrouve embringué dans la nouvelle religion et pris, à son grand désarroi, pour le messie attendu. Les occasions ne manquent donc pas pour les Monthy Python au grand complet de briller dans des rôles multiples, remettant en question chacun et chaque chose, depuis l'ex-lépreux jusqu'à Ponce Pilate en passant par les révolutionnaires, les prophètes fous, les fanatiques religieux, les centurions romains et la crucifixion, renversant pour toujours notre vision de la Bible.

Monty Python : La vie de Brian
Titre original : Monty Python's Life of Brian
Réalisation : Terry Jones
Scénario : Les Monty Python
Musique : Geoffrey Burgon
Durée : 1h30min
Sortie : novembre 1979
Avec Graham Chapman, John Cleese, Terry Gilliam, Eric Idle, Terry Jones, Michael Palin, Sue Jones-Davies, Spike Milligan, Ken Colley, Terence Bayler, Carol Cleveland et George Harrison


Les Monty Python sont des héros de l'humour et du cinéma. Ce film en est une des preuves. En effet, il est magnifiquement génial. Ça n'a pas vieilli, l'histoire est connue mais très drôle, les traits d'humour nombreux et souvent limites sont parfaits. Une réalisation palpitante et prenante, j'adore. Je suis super fan. Bravo et merci à ceux qui restent.

samedi 2 décembre 2017

Injustice les dieux sont parmi nous 10

Les années passent, et le nombre d'opposants au régime se réduit comme peau de chagrin. Catwoman a récemment choisi de reprendre ses larcins nocturnes, suivie de près par sa nouvelle amie Harley Quinn. Pour ne rien arranger, Damian, déjà adversaire de son père dans cette guerre des titans, vient d'endosser le costume du défunt Nightwing? Qu'arrivera-t-il lorsque Batman et son fils de sang se retrouveront face à face sur le champ de bataille?

Injustice les dieux sont parmi nous 10 Année cinq 2
Scénario : Brian Buccellato
Dessin : Mike S. Miller, Tom Derenick, Bruno Redondo, Xermanico, Marco Santucci
Encrage : Juan Albarran
Couleur : J. Nanjan, Rex Lokus
Traduction : Thomas Davier
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : novembre 2017
I.S.B.N. 979-1-0268-1322-4


Le dessin est très inégal, certains ne sont pas mauvais, d'autres sont moches, il n'y a pas de vraiment bons à mon goût, mais ça reste acceptable. L'histoire est plutôt bien faite, c'est pas mal convaincant, le souci étant qu'on n'en voit jamais la fin. Il faudrait vraiment qu'ils commencent à l'amener, parce que ça va s'essouffler très vite, ils commencent déjà à tourner un peu en rond, ça risque de devenir ridicule si ça dure trop. Il serait très intelligent de relancer une sixième et dernière année, et de ne plus en rajouter. Mais ce n'est que mon avis, et l'éditeur américain s'en fiche.

mercredi 29 novembre 2017

White knight 2

Batman : White knight 2
Writer : Sean Murphy
Artist : Sean Murphy
Colorist : Matt Holingsworth
Covers : Sean Murphy
Edition : DC Comics
november 2017
E.A.N. 7-61941-34919-0


Encore un tome sublime. Le dessin est parfaitement magnifique. Ici, le personnage d'Harley Quinn nous est expliqué, une très bonne excuse à cette parodie de personnage que l'on voit proliférer sur tous les médias. Oui, Harley Quinn n'a jamais été une gothopouf débile qui ne sert qu'à faire du fan service, et ici, monsieur Murphy explique ce qu'il est advenu du personnage que l'on a adoré dans la série animée, cette psychiatre qui a le malheur de tomber amoureuse d'un des pires psychopathes du monde. Et c'est une explication simple mais tellement géniale!!! J'adore cette série et je la conseille au monde entier. Il me tarde tellement que ça sorte en relié, et j'espère que cette série durera très longtemps. Bravo!!

samedi 25 novembre 2017

Les délices de Tokyo

"Écouter la voix des haricots" : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne mes dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.

Les délices de Tokyo
Titre original : AN
Auteur : Durian Sukegawa
Traduction : Myriam Dartis-Ako
Édition : Albin Michel
Dépôt légal : avril 2017
I.S.B.N. 978-2-253-07087-0


Je viens de finir. Première chose, le résumé est très mal écrit. C'est une horreur, même à recopier, ça ne rend en rien l'écriture du bouquin. C'est un très joli bouquin, tout est prévisible, aucune surprise, on a tous lu ou vu ce genre d'histoire au moins 10 fois. Malgré tout, c'est très agréable à lire, très joli, très poétique. J'aime beaucoup. Maintenant, on va passer à la partie qui n'apportera rien à personne sinon à moi même. Dans ce bouquin, à la fin, Tokue écrit à Sentarô. Une lettre qui m'a troublé, qui m'a fait sentir coupable, minable et fou de rage. En effet, dans cette lettre, elle explique que chaque existence a une raison, un but, le but de faire vivre le monde. C'est un peu le principe de la mythologie, si personne ne croit en lui, un dieu ne peut exister, c'est pareil pour le monde, si personne ne le voit, il n'existe pas. Dans cette lettre, Tokue parle des enfants qui meurent très jeunes. Ma fille est handicapée, elle a une maladie génétique dégénérescente. Sa vie sera pourrie (pour le côté physique, probablement cognitif aussi) et elle ne sera pas longue. Et moi, son papa, j'essaie de faire en sorte que sa vie soit chouette, avec sa mère, nous essayons de la faire se sentir bien, et nous y arrivons même si elle nous aide beaucoup. Et je lis cette lettre et ai envie de cracher à la gueule de la vie, et du monde, je me sens pris de pulsions de destruction massive qui sont de suite arrêtées par la voix de ma fille qui se met à chanter sur le balcon. Et oui, sa vie a un sens, une raison, mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'est très mesquin. Je me suis mis à beaucoup moins accepter la "beauté" de la vie exactement au moment où ce docteur nous a dit (en se sentant plus bas que terre) que la vie n'aimait et n'aimerait jamais notre fille qui est une merveille. Ce livre est bon, cette lettre fait tout le livre pour moi, et autant j'ai envie de la brûler et de hurler à la face de chaque être de cette planète que tout est une blague de mauvais goût, et puis au final, je me retrouve à regarder ma fille et me dire que c'est la meilleure insulte que je peux envoyer à la vie. Oui je suis une ruine, oui, tu as gâché la plus belle chose que nous ayons faite, mais tu vas te prendre dans la tronche son bonheur et sa joie de profiter de toi! Je suis un peu aigre sur ce sujet, désolé les lecteurs de vous infliger ça, mais voilà.

vendredi 17 novembre 2017

Le club des punks contre l'apocalypse zombie

Quand Deuspi et Fonsdé émergent de leur dernier trip d'acide dans leur squat, c'est pour découvrir que Paris est envahi par une horde de bouffeurs de cervelle vociférant. Soit la dope était (beaucoup) plus forte que prévu, soit l'apocalypse zombie est bel et bien advenue. C'est peut-être enfin l'occasion qu'attendait Kropotkine, leur maître à penser, pour réaliser un vieux rêve de gosse : faire flotter le drapeau de l'anarchie sur la capitale! Mais avant de pouvoir crier "No Future!" il va falloir se coltiner un paquet de cons...

Le club des punks contre l'apocalypse zombie
Auteur : Karim Berrouka
Édition : J'ai Lu
Dépôt légal : août 2017
I.S.B.N. 978-2-290-14973-7


Je ne suis pas du tout fan de Ludwig von 88, je ne savais pas avant de lire le dos du bouquin que l'auteur en était le chanteur. Ce qui m'a fait acheter ce bouquin, c'est le titre (et un peu aussi le fait qu'un bouquin de zombie ait gagné un prix (je ne sais plus lequel)). Je commence donc la lecture de ce livre avec pas mal d'attentes qui sont vite déçues. Les personnages ne me plaisent pas, le propos ne m'accroche pas, ça va être très long comme lecture. Et sans m'en rendre compte, ben je suis pris dans le truc, je suis même attaché aux personnages qui ne me plaisent toujours pas mais qui me deviennent assez vite sympathiques (la déconvenue a du durer genre 3 chapitres max), et je me prends dans l'histoire à tel point que je ne veux pas m'arrêter de lire (pourtant, y a boulot demain, et je suis déjà crevé, pas la peine d'en rajouter). En réalité, j'ai adoré ce livre, l'absurde de l'action, de l'intention, de la réflexion, le brio du bouquet final ridiculement mauvais. C'est un livre de série Z, et il est génial pour ça. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, mais une fois fait, que c'était bien. Bravo, et le prix Julia Verlanger (que je ne connais pas du tout) est bien mérité!!

dimanche 12 novembre 2017

Street Fighter 1

Alors qu'il vient de terrasser le dieu vivant du muay thaï Sagat lors du premier tournoi Street Fighter, le jeune combattant Ryu retrouve son dojo pour y découvrir le corps inerte de son maître Gouken. Au mur, tracé dans le sang de la victime, le kanji "Ten" est l'unique indice qui pourra mettre le disciple sur la piste de l'assassin de son mentor. Au même moment, le lieutenant de l'US Air Force Guile et l'agent d'Interpol Chun-Li remontent la trace d'une mystérieuse organisation criminelle : Shadaloo.

Street Fighter 1 Génération Alpha
Scénario : Ken Siu-Chong, Andre Greenidge
Dessin : Salvador Larroca, Joe Madureira, Long Vo, Saka, Charles Park, Hyung-Tae Kim, Andrew Hou, Alvin Lee, Arnold Tsang, Rob Ross, Alan Tam, Joshua Middleton, Kevin Lau, Omar Dogan, Kevin Yan, Hanna Chen, Shane Law, Joy Ang, Kaare Andrews, Carlo Barberi, Gary Yeung, Noi Sackda, Ben Huen
Encrage : Salvador Larroca, Joe Madureira, Long Vo, Saka, Charles Park, Hyung-Tae Kim, Andrew Hou, Alvin Lee, Arnold Tsang, Rob Ross, Alan Tam, Joshua Middleton, Kevin Lau, Omar Dogan, Kevin Yan, Hanna Chen, Shane Law, Joy Ang, Kaare Andrews, Carlo Barberi, Gary Yeung, Noi Sackda, Ben Huen, M3TH
Couleur : Salvador Larroca, Joe Madureira, Long Vo, Saka, Charles Park, Hyung-Tae Kim, Andrew Hou, Alvin Lee, Arnold Tsang, Rob Ross, Alan Tam, Joshua Middleton, Kevin Lau, Omar Dogan, Kevin Yan, Hanna Chen, Shane Law, Joy Ang, Kaare Andrews, Carlo Barberi, Gary Yeung, Noi Sackda, Ben Huen, Roberto Campus
Traduction : Mathieu Auverdin
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : novembre 2017
I.S.B.N. 979-1-0268-1333-0


Dans la préface, Mewan Chabane (auteur de l'ex-libris fourni avec cet album) fait l'apologie du mouvement qu'implique un titre tel que Street Fighter, l'importance de la vivacité du dessin. Aussi, c'est une grande surprise quand on voit que la grande majorité des dessinateurs présents sur cet album sont incapables de transmettre le moindre mouvement à leurs personnages. C'est incroyablement statique et peu compréhensible la plupart du temps. Certains s'en sortent à merveille mais ils sont en très large minorité. C'est très dommage. L'histoire n'est pas mauvaise, c'est du Street Fighter, rien de bien compliqué, très classique, mais assez efficace, le dessin est presque toujours bon (si ce n'est ce problème de mouvement). C'est très divertissant, mais je pense que la préface est hors sujet, ou alors elle sert à souligner le défaut principal de cet album (et du coup, c'est dommage, mais c'est très réussit). À voir dans la suite si c'est mieux.

mercredi 8 novembre 2017

The Dark Prince Charming 1

Batman : The Dark Prince Charming 1
Scénario : Enrico Marini
Dessin : Enrico Marini
Couleur : Enrico Marini
Traduction : Jérôme Wicky
Édition : Dargaud
Dépôt légal : novembre 2017
I.S.B.N. 978-2-5050-7083-2


Premièrement, c'est une série annoncée en deux tomes, et c'est super dommage, y aurait moyen d'en faire une série plus longue sans que ça devienne pénible. Outre ce point négatif qui n'en est même pas un vrai, cet album est parfaitement génial. Il est sublime par le dessin, par l'histoire, par les dialogues, par la construction des personnages. C'est du génie. J'adore, j'en peux déjà plus d'attendre la suite. Il faut absolument lire cet album qui est magnifique. Le livre en lui-même est beau. Et le dessin est vraiment génial. Bravo monsieur Marini, défi largement relevé!!

jeudi 2 novembre 2017

Cat's Eye 11

Alors qu'elle pensait profiter de vacances en amoureux avec Toshio, Hitomi est une fois de plus confrontée à l'obsession de son fiancé pour Cat's Eye. Sa jalousie la pousse à prendre tous les risques pour le piéger et l'obliger à choisir entre elle et son alter ego...

Cat's Eye 11
Scénario : Tsukasa Hoko
Dessin : Tsukasa Hojo
Traduction : Xavière Daumarie
Édition : Panini Manga
Dépôt légal : octobre 2017
I.S.B.N. 978-2-8094-6610-2

Dans les fictions, il existe des couples qui sont fait pour exister, c'est la destinée des deux personnages et rien ne pourra changer ça. Ce n'est pas le cas des deux personnages de cette série. Quand j'étais jeune, je regardais cette série, sans jamais me rendre compte d'à quel point c'est malsain et glauque. Je ne m'en rappelle plus maintenant, peut-être que ça l'était beaucoup moins dans l'animé mais ici, nous avons Toshio : un flic plus que médiocre, carrément mauvais en fait, qui est promis à une demoiselle, il lui ment, est attiré par les sœurs de sa promise et celle qu'il poursuit. Il entretient d'ailleurs une relation douteuse avec celle qu'il poursuit, sans bien sûr en avoir parlé à sa moitié. De l'autre côté, nous avons Hitomi : la promise, et la cible de Toshio, oui, elle est celle que son chéri poursuit, celle avec qui il a une relation des plus troubles. Elle ne lui fait bien évidemment pas confiance puisque son type se rêve à peu près tous les personnages féminins de la série, sans se dire que le fait de lui mentir, de monter des pièges contre lui, et de le draguer ouvertement en se faisant passer pour une autre est tout aussi dommageable. Nous avons deux personnages qui croient connaître le but ultime de leur moitié, et qui s'attachent à se but, le vise pour satisfaire l'autre sans qu'à aucun moment, l'un ou l'autre se dise que non, ils visent du vent puisque ni l'un ni l'autre n'ont d'autre aspiration que d'avoir une vie tranquille et saine. Du coup, ils n'ont rien à faire ensemble. On ajoute à ça le fait qu'ils sont totalement pollués par leur entourage.
Pour moi, la base d'un couple, c'est la confiance (chose qui n'existe quasi-pas, d'accord, mais c'est toute la beauté de l'amour vrai) et là, ils n'ont aucune confiance, et c'est normal puisque personne de sain d'esprit ne pourrait leur accorder une once de confiance.

C'est un tome très sympa, où on creuse un peu les relations entre les personnages, ce qui est intéressant mais qui me met un peu mal à l'aise, parce que c'est incroyablement malsain. J'adore.