dimanche 29 mai 2016

Catwoman eternal 2

En tant que nouvelle reine de la mafia de Gotham, Selina Kyle pensait pouvoir raccrocher le masque pour de bon, mais la politique et la diplomatie ont leurs limites. L'Empire du crime est sur le point de basculer dans l'effroi d'une guerre sans merci. Il est donc grand temps pour Catwoman d'arpenter à nouveau les toits de la ville pour combattre le crime de manière plus frontale et découvrir par la même occasion les raisons de la disparition récente du Chevalier Noir.

Catwoman eternal 2 Héritage
Scénario de Genevieve Valentine
Dessin de David Messina
Couleurs de Lee Loughridge
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7857-2



En fait, c'est une excellente mini-série. Elle nous montre la vie à Gotham du côté des méchants et c'est vraiment bien fait. J'aime beaucoup l'histoire, c'est très bien écrit, très intéressant, et vraiment intelligent. Ça me plaît énormément. Le dessin n'est pas toujours très bon. Il y a quelques images magnifiques, la mise en scène est très bonne, mais il y a quand même de grosses erreurs de proportions et compositions de ci de là, c'est dommage mais ça ne gâche pas pour autant l'histoire. Et une petite note spéciale pour Jae Lee qui a dessiné la couverture. Ce doit être l'une des couvertures les plus canons que j'ai jamais vu. Bravo à vous, rien que pour cette couverture j'aurais été content d'avoir cet album.

mardi 24 mai 2016

Batman & Robin eternal 1

Il y a cinq ans, Batman et Robin mettaient un terme aux agissements de "Maman", une redoutable trafiquante. Aujourd'hui, les séquelles de cette affaire refont surface, mais les deux justiciers ont, depuis, bien changé. Dick Grayson est devenu Nightwing, puis l'Agent 37 de Spyral. Quant à Bruce Wayne, il a disparu suite au dernier assaut du Joker. Dick Grayson et les autres acolytes du Chevalier Noir vont devoir se charger de reprendre le flambeau du justicier masqué.

Batman & Robin eternal 1
Scénario de Scott Snyder, James Tynion IV, Tim Seeley, Steve Orlando, Genevieve Valentine, Jackson Lanzing, Colin Kelley et Ed Brisson
Dessin de Tony Daniel, Paul Pelletier, Scot Eaton, Ronan Cliquet, Steve Pugh, Alvaro Martinez, Roge Antonio, Geraldo Borges, Fernando Blanco, Christian Duce, Javier Pina et Goran Sudžuka
Couleurs de Tomeu Morey, Rain Beredo, Gabe Eltaeb, Sandra Molina, Allen Passalaqua et John Rauch
Traduction de Jérôme Wicky
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7865-7



Il s'agit bien d'un album consacré aux Robin. Et je déteste les Robin. Ceci dit, ils ne sont plus Robin du tout, sauf Tim Drake qui est Red Robin et du coup, reste un personnage un peu pénible et trop coloré. Tout ça pour dire que cet album aurait dû me faire bouillir de rage et de dégoût. Mais en fait pas du tout. C'est excellemment bien écrit, pas toujours très beau mais ça reste correct tout du long et j'aime énormément ce que sont devenus ces personnages détestables, à savoir des mini Batmen avec chacun leurs défauts propres, et c'est grandiose. Alors bravo messieurs du scénario pour avoir réussi à donner un intérêt à Robin.

mercredi 18 mai 2016

Mécomptes de fées

Une vieille sorcière à l'agonie lègue sa baguette magique (qui transforme toutes choses en citrouille) à Magrat Goussedail, à charge pour celle-ci d'aller à Genua, au bout du monde, et d'empêcher le mariage du prince local avec une servante. Deux autres sorcières, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, l'accompagnent dans un voyage qui leur fera traverser bien des royaumes. Arrivées à destination, elles rencontrent le petit chaperon rouge et les trois petits cochons. Il faut se rendre à l'évidence : les trois sorcières sont sur le territoire des contes, où elles seront soumises aux redoutables pouvoirs de l'imaginaire manipulés par la "bonne fée" Lilith. Les servantes sont là pour épouser les princes et les mères-grands pour se jeter dans la gueule du loup. Mais quand Magrat vient au bal chaussée de verre, le destin hésite et Mémé Ciredutemps se bat contre sa propre sœur, semant la panique chez les convives. On a l'impression qu'elles se sont trompées de conte, mais une chance leur sera encore donnée de rentrer chez elles pour y raconter leurs exploits.

Mécomptes de fées
De Terry Pratchett
Traduction de Patrick Couton
Édité chez Pocket
en décembre 2002
I.S.B.N. 2-266-12136-7



Je n'avais jamais lu de Terry Pratchett de toute ma vie. Je dirais que c'est un tort et pas tant que ça. Un tort parce que c'est vraiment bon, j'aime énormément l'histoire, les personnages, les détournements toutes les deux lignes, les références beaucoup trop nombreuses pour que j'aie pu toutes les voir. Pas tant que ça parce que c'est imbuvable à lire. Non, c'est vraiment bien écrit, mais ça pourrait être tellement plus accessible. Alors d'accord, ça perdrait de son charme bla et bla et bla. Non, je suis contre l'élitisme littéraire, et j'ai l'impression que le style de ce monsieur, c'est clairement ça. Les gens moins malins ne peuvent pas lire ça, et c'est dommage. De plus, ça rend vraiment le truc fatigant, c'est génial, mais fatigant.

samedi 14 mai 2016

Château de Hurle (le)

On raconte que le magicien de Hurle vole les âmes des jeunes filles et qu'il dévore leur cœur. Alors, quand apparaît, dans les nuages, son immense château noir, la panique s'empare des habitants de la vallée. Seule Sophie, transformée en vieille femme par une sorcière, décide de surmonter sa peur. Son espoir : rencontrer le magicien pour être libérée de cette malédiction.

Le château de Hurle
De Diana Wynne Jones
Traduction d'Anne Crichton
Édité chez Pocket
en janvier 2005
I.S.B.N. 2-266-13882-0



Ceci est le livre dont est tiré Le château ambulant des studios Ghibli. Je ne pensais pas du tout qu'il eut été possible de mettre en échec Miyazaki, et ben si. Ce livre est infiniment meilleur que le dessin animé. Il est parfaitement bien écrit, très prenant, très animé. J'ai vu ce livre, je l'ai complètement bouffé tellement j'étais pris dedans et je ne lisais pas, je regardais les images qui défilaient avec un charme incroyable. Je ne saurais que trop le conseiller ce bouquin parce que c'est du grand art. C'est un livre pour enfant, mais c'est tellement bon. Un grand bravo à madame Wynne Jones et à la traductrice qui a su rendre cette univers, du grand art. Je m'incline devant tant de talent, bravo.

jeudi 12 mai 2016

Malédiction qui s'abattit sur Gotham (la)

Gotham City, les années 1920. Alors qu'un chalutier ramène le jeune Bruce Wayne de sa dernière expédition du Grand Nord, un mal semble se répandre dans la grande métropole et contaminer lentement ses habitants. Confronté aux plans d'un puissant sorcier, Batman semble être le seul à pouvoir empêcher le retour sur Terre d'entités cosmiques belliqueuses.

Batman : La malédiction qui s'abattit sur Gotham
Scénario de Mike Mignola, Richard Pace et Dan Raspler
Dessin de Troy Nixey et Mike Mignola
Couleurs de Dave Stewart et Mark Chiarello
Traduction d'Alex Racunica Nikolavitch
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7711-7



J'ai commencé à lire cet album hier soir. Je m'apprêtais alors à en faire une critique des plus virulentes, m'indignant de voir un Batman se servir d'une arme à feu dans un contexte qui ne correspond en rien à celui que nous connaissons. Je le reprends tout à l'heure pour continuer ma lecture et me rends compte que ce n'est pas une histoire du Batman mais une interprétation. Le traducteur, qui a écrit la préface, l'explique par ailleurs très bien, et il donne quelques clés de compréhension bien utiles (une très bonne préface monsieur Nikolavitch, vous devriez vous laisser prendre à l'exercice plus souvent). Je lis donc cet album avec un oeil neuf du coup, et en apprécie pleinement la qualité. Le dessin est un mix entre Mignola et Paul Poppe (dans le style j'entends) qui rend le meilleur effet. L'histoire est bonne une fois que l'on a passé le stade du "c'est quoi c'te merde? c'est pas un Batman nom de nom!". Et l'on découvre une grande partie des personnages récurrents de cet univers adapté à une histoire digne d'un Lovecraft. C'est un très bon album en définitive.

lundi 9 mai 2016

Pulp

Louis-Ferdinand Céline n'est pas mort en 1961. On l'a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n'est autre que la Mort charge un "privé" minable, Nick Belane, de le retrouver : "Je veux m'offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français." Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d'autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge...

Pulp
De Charles Bukowski
Traduction de Gérard Guégan
Édité chez Le Livre de Poche
en juillet 2013
I.S.B.N. 978-2-253-14197-6



Je n'en avais pas du tout ce souvenir là. Je me rappelais que ce n'était pas du tout le genre de livre qu'il écrit d'habitude, qu'il était un peu moins terre à terre, mais à ce point là... C'est assez incroyable comme cet auteur est génial. Je l'ai bouffé ce bouquin (même si le terme approprié serait plus que je l'ai picolé cul sec). C'est tellement grandiose. De la grande littérature de gare, un fil rouge invisible mais pourtant très présent, des histoires qui se fixent dessus de manière tellement grandiose qu'on oublie qu'elles sont pas le principal. C'est du grand art. J'aime énormément ce livre. 

samedi 7 mai 2016

Énigme de Red Hood (l')

Il y a quelques années, Batman subit la plus terrible défaite lorsque le Joker tua le second Robin, Jason Todd, à coups de pied-de-biche. Le Chevalier Noir a néanmoins réussi à poursuivre sa mission, épaulé par son précédent acolyte, Dick Grayson dit Nightwing. Mais ce souvenir douloureux est ravivé lorsqu'un nouveau justicier, aux méthodes expéditives, débarque à Gotham City. Instaurant l'effroi dans les rangs de la pègre, il utilise de plus l'ancien alias du Joker : Red Hood.

L'énigme de Red Hood
Scénario de Judd Winick
Dessin de Doug Mahnke, Shane Davis, Jeremy Haun, Paul Lee, Eric Battle, Pablo Raimondi et Cliff Richards
Couleurs d'Alex Sinclair et Brian Reber
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Urban Comics
en avril 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7872-5



J'avais un peu peur de cet album parce que je n'aime pas trop ce personnage. C'est un Robin, le deuxième du nom, qui est mort, mais en fait non et du coup, vire Punisher. Je vous avez prévenu, je n'aime pas ce personnage, et c'est parce qu'il n'a pas grand chose d'intéressant. Ben en réalité, cet album est bon. L'histoire est super bien faite, les personnages sont bien construits, assez complets, je regrette le manque de "jusqu'au boutisme" dont fait preuve Jason Todd, mais ça reste vraiment bien. Le dessin n'est pas toujours très bon, il est même très limite sur la quasi-totalité de l'album, je trouve dommage que les dessinateurs de couvertures ne soient pas les titulaires du titre, mais ce n'est pas grave, ça reste un album très agréable et très bien fait.

Je suis un lion

"À cœur vaillant rien d'impossible" Jacques Cœur

Je suis un lion
D'antonin Louchard
Édité aux  Éditions du Seuil
en avril 2015
I.S.B.N. 978-10-235-0493-4


Un bouquin trouvé hier par hasard à l'espace culturel de E.Leclerc. Ma moitié l'ouvre, le lit (je lis par dessus son épaule même si beaucoup (dont moi-même) trouve cela insupportable) et surprise!! C'est une méga bonne blague!! Il est génial ce bouquin, c'est très drôle, le dessin est très mignon et le langage un peu racaille de douze ans du petit canard est génial. J'adore, un vrai coup de cœur. Un peu cher je dois admettre, mais excellent.

mardi 26 avril 2016

Invincible 18

Les pouvoirs de Mark sont enfin revenus, juste au moment où le sort de la Terre entière est entre ses mains. Mais que va-t-il se passer quand tout le monde saura que tout est de sa faute? Sa vie, en tant que super-héros, tout ce qu'il a appris, tout ce qu'il a connu, tout ce qu'il a subi... l'a conduit à ce moment précis. Va-t-il devenir le héros qu'il était supposé être ou va-t-il choisir une voie... complètement différente? Son association avec Dinosaurus, dont les plans impliquent de tuer massivement, va-t-elle continuer encore longtemps?

Invincible 18 Hécatombe
Scénario de Robert Kirkman
Dessin de Ryan Ottley
Couleurs de John Rauch
Traduction d'Edmond Tourriol
Édité chez Delcourt
en mars 2016
I.S.B.N. 978-2-7560-8059-8



Un tome excellent. Il se passe plein de choses dedans, et même si je suis peut-être un peu déçu qu'il ne s'agisse pas de vrai ménage comme on a pu en voir dans Walking dead, ça reste super prenant, et Kirkman s'en sort vraiment bien, il arrive vraiment bien à gérer le fait qu'Invincible devienne pratiquement un second rôle et qu'il gère super bien le fait que son protagoniste soit tellement dépassé par tout ce qui lui arrive. C'est vraiment bien fichu, et le dessin est vraiment bon.

lundi 25 avril 2016

Black and white 1

Batman est une icône qui exerce depuis sa création une fascination perpétuelle auprès des auteurs. Fruit du projet de l'éditeur Mark Chiarello, en hommage à son mentor Archie Goodwin qui avait su attirer sur la revue Creepy les plus grands tels Alex Toth, Frank Frazetta, Al Williamson, Steve Ditko ou encore Bernie Wrightson, cette anthologie eut également pour ambition de réunir les plus grands de l'industrie du comics autour de Batman, avec un format imposé - 7 à 8 pages - et une contrainte technique : le noir et blanc. Débutée en 1996, l'expérience se renouvela en 2002, 2008 et 2014, nourrissant le mythe du Chevalier Noir de quelques-unes des plus belles planches, et l'imaginaire des lecteurs des interprétations les plus personnelles d'auteurs légendaires.

Batman : Black and white 1
De John Paul Leon, Paul Pope, Bill Sienkiewicz, Archie Goodwin, Andrew Helfer, Brian Bolland, Howard Chaykin, Joe Kubert, Katsuhiro Otomo, Jan Strnad, Jorge Zaffino, Dennis O'Neil, Walter Simonson, Mike Mignola, Eduardo Risso, John Byrne, Matt Wagner, Kent Williams, John Buscema, Daniel Torres, Bruce Timm, Tony Salmons, Liberatore, Tim Sale, Brian Stelfreeze, Teddy Kristiansen, Klaus Janson, Jordi Bernet, Jim Lee, Steve Rude, Mark Buckingham, José Muñoz, Gary Gianni, Marie Severin, Simon Bisley, Paul Rivoche, Paul Levitz, Kevin Nowlan, Alex Ross, Neil Gaiman et Richard Corben
Traduction de Jérôme Wicky
Édité chez Urban Comics
en mars 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7441-3


Je n'ai pas détaillé les scénaristes des dessinateurs. D'abord parce que j'ai la flemme et ensuite parce que je vais traiter chaque histoire séparément. Alors voilà, ça fait un billet très long, mais tant pis. Ça mérite, une aussi bonne idée (expliquée en avant propos par Mark Chiarello, initiateur du projet) mérite toute l'attention qu'on peut lui donner.
Deuil perpétuel : scénario et dessin de Ted McKeever.
Une superbe histoire que celle-ci, une histoire quotidienne du Batman, c'est glauque, excessivement sombre, très bien dessiné. J'adore.
Deux comme moi : scénario et dessin de Bruce Timm.
Une histoire de Double-Face. Ce doit être l'un de mes méchants préférés, sinon le number one. J'adore ce personnage, la dualité est, pour moi, le trait commun à tous les êtres vivants de cette planète. Et tourner cette dualité en une monstruosité méchante et dangereuse, c'est du génie. Et cette histoire explique exactement cela. C'est du grand génie. Déjà, le dessin est sublime, même si c'est le même que pour les Animated Series l'histoire est tellement moche. C'est beau.
La chasse : Scénario et dessin de Joe Kubert.
Une histoire un peu plus old school, plus simple, ça manque un peu de substance après les deux autres. Dans celle-ci, nous avons un Batman redresseur de tort qui attend que le vieux se fasse latter avant d'intervenir. Je n'aime pas trop cette vision, même si le dessin est bon, Joe Kubert oblige.
Les crimes du quotidien : Scénario et dessin de Howard Chaykin.
Cette histoire est un classique et elle est géniale. Mr Civisme pourrait être n'importe qui, il est effectivement d'une banalité affligeante et il a raison. Du grand art que cette histoire et le dessin est au moins aussi excellent. J'adore cet épisode.
La trompette du diable : Scénario d'Archie Goodwin et dessin de José Muñoz
Une histoire de Batman sur un air de Jazz Maynard, le Batman n'est qu'au second plan ici, il n'importe pas et n'apparaît que dans une case, mais ce n'est pas grave parce que l'histoire, l'ambiance et les personnages ne font pas du tout Gotham City mais plus Nouvelle Orléan, du coup, ça jure avec l'habituelle ambiance, mais punaise, que c'est bon.
Légende : Scénario et dessin de Walter Simonson.
Une histoire très courte qui en dit beaucoup. J'aime beaucoup cette histoire même si elle ne prend toute son ampleur que vers la fin. Le dessin est pas mal même si trop lumineux à mon goût, il manque d'ombres. Mais ça reste correct.
Une fabrique de monstres 1ère partie : Scénario de Jan Strnad et dessin de Kevin Nowlan.
Cette histoire-ci est excellente!! Une sorte de déviation de tous les films de série Z avec des savants fous créateurs de monstres. C'est super bien écrit et le dessin est sublime. Cette version du Batman est trop belle. J'adore!!
Une fabrique de monstres 2ème partie : Scénario de Jan Strnad et dessin de Richard Corben.
Le dessin n'est pas top beau, et l'histoire, je ne sais pas si je mélange à cause de ma mémoire discutable, mais j'ai bien l'impression que c'est la même que dans Guerre au crime d'Alex Ross. Du coup, je suis un peu déçu après l'excellente première partie.
Dans les yeux d'un enfant mort : Scénario et dessin de Kent Williams.
D'habitude, j'aime pas mal le travail de Kent Williams, je trouve son dessin super beau et ses histoires, même si elles ne me parlent pas forcément, sont bien faites. Pas là. C'est moche, c'est mauvais, même pas une belle image pour rattraper. J'espère que c'est la pire, parce qu'elle est vraiment mauvaise cette histoire.
La main du tueur : Scénario de Chuck Dixon et dessin de Jorge Zaffino.
Une histoire vraiment excellente avec une presque vraie enquête et un Batman qui fait honneur à son titre de plus grand détective du monde. J'aime énormément l'écriture de cette histoire et le dessin est excellent, vivant, puissant. C'est du très, très bon.
Un monde en noir et blanc : Scénario de Neil Gaiman et dessin de Simon Bisley.
Habituellement, ce sont deux noms qui font qu'on se jette sur un livre ne doutant pas deux secondes de la qualité du boulot. Et habituellement, ils auraient fait une histoire super glauque du Batman qui donnerait envie de tout casser. Là, on est loin du compte. C'est une histoire parfaitement sympathique, excellemment écrite, avec cette petite pointe d'humour que je ne me rappelle avoir lu nulle part chez Neil Gaiman. Je suis super agréablement surpris donc. Tout ça illustré de main de maître, de main de génie par Simon Bisley. Une histoire qui donne à son trait surviolent un côté un peu blasé du quotidien plein de désillusions et de résignation des personnages. C'est du pur génie. Ne serait-ce que pour cette histoire, ce bouquin vaudrait le coup. Ils auraient pu mettre 28 Kent Williams que celle-ci sauverait quand même le titre. Bravo.
Bonsoir, Minuit : Scénario et dessin de Klaus Janson.
Une très belle histoire, très triste. Il est dit dans la présentation de monsieur Janson que c'est son premier scénario. Ben pour une première, c'est magnifique. Le dessin est excellent aussi, mais on connaissait déjà son dessin, on savait qu'il était grandiose, mais alors son histoire... magnifique.
Dans nos rêves : Scénario d'Andrew Helfer et dessin de Liberatore.
De nouveau une histoire très jolie. Ça rend le Batman sympathique. On sort de l'humain violent et bestial pour retrouver un humain qui se bat pour les autres. C'est tellement rare et tellement bien fait. Le dessin est excellent lui aussi. J'aime beaucoup cette histoire. Bravo.
Le casse : Scénario et dessin de Matt Wagner.
Une histoire très classique d'un Batman qui chasse une bande de méchant et les "élimine" un par un en se cachant dans les ombres de la maison qu'ils sont en train de braquer. Le dessin est super efficace, la statique rend la tension palpable. C'est excellent. Un épisode qui n'apporte pas grand chose mais qui reste excellent.
Brin tordu : Scénario et dessin de Bill Sienkiewicz.
Elle est terrible cette histoire. Ce père incapable d'assumer son rôle me fait penser à quelqu'un. L'histoire est très bonne, le dessin est sublime, cette histoire est l'une de celles qui donnent envie d'être violent. Même si ce n'est pas la solution. Ça fait réfléchir, c'est vraiment excellent. Bravo.
Boules de neige et jour de sang : Scénario de Dennis O'Neil et dessin de Teddy Kristiansen.
L'histoire est simple mais très efficace, le dessin est absolument fantastique. Je ne connaissais pas ce dessinateur avant de lire cette histoire, mais j'aime énormément ce style, c'est superbe. J'adore!
Un parfait innocent  : Scénario et dessin de Brian Bolland.
Une histoire très connue puisqu'utilisée à maintes et maintes reprises en bonus dans les diverses éditions des aventures du Batman. C'est excellent, très intelligent, très bien dessiné. Du grand art.
Mon héros : Scénario d'Archie Goodwin et dessin de Gary Gianni.
Une histoire très classique sur des dessins magnifiques. Je n'ai pas de grand commentaire à faire ici, c'est très efficace.
Adieux : Scénario de Dennis O'Neil et dessin de Brian Stefreeze.
Le dessin est excellent!! Ça me fait un peu penser à Ted Naifeh, j'adore. L'histoire par contre. Il y a des choses que l'on ne peut pas raccourcir, faire un parallèle entre deux époques fait partie de ces choses là. En huit pages, soit on est très bon, soit on choisit autre chose. Je ne critique pas Dennis O-Neil hein, il est très bon. Mais pas là. Dommage parce que le dessin est vraiment génial.
Le troisième masque : Scénario et dessin de Katsuhoro Otomo.
Ce monsieur est l'auteur de Akira, autant dire un dieu vivant. Et il se pose là. En dieu vivant. Avec cette histoire qui mériterait tellement un tome tout entier. C'est une introduction de génie. Un méchant parfait, un dessin sublime. Je trouve vraiment dommage que personne ne lui ait proposé de faire la suite. Ou qu'il n'ait pas accepté, ça pourrait être tellement grandiose, tellement parfait. Comme cette histoire. Je m'incline.
Cas d'école : Scénario de Paul Dini et dessin d'Alex Ross.
Encore une excellente histoire. Ici, nous avons une énième interprétation du Joker, une énième origine. Ce personnage est incroyable de complexité. C'est terriblement efficace et bien dessiné. En grand fan du Batman et de son univers, j'avais compris la chute avant qu'elle n'arrive, comme tous les connaisseurs je pense, mais c'est tellement génial malgré tout. Encore bravo.
Bêteman, terreur de la pègre : Scénario de Ty Templeton et dessin de Marie Severin.
Comme l'annonçait le titre. C'est une version comique du Batman. Une version qui aurait pu être écrite par un Laurent Ruquier ou un Laurent Gérat ou un autre Laurent tout aussi pas drôle. Je suis super déçu par Ty Templeton qui, d'habitude, fait du très bon boulot. Pas là. Le dessin correspond à l'humour mauvais. On se croirait dans les pages bd d'un journal politique prétendument drôle et qui ne doit son succès qu'au fait qu'il soit victime de nombreux attentats. Je n'aime pas cette histoire. Du tout.
Question de confiance : Scénario de Chris Claremont et dessin de Steve Rude et Mark Buckingham.
Une histoire très mignonne ou comment le Batman pourrait-il garder des enfants turbulents. J'aime beaucoup, c'est vraiment super sympa comme récit, bien mis en scène, très bien dessiné. Une facette du personnage que personne ne connaissait jusque là et qui comble un peu plus le personnage. J'aime beaucoup.
Nuit après nuit : Scénario de Kelley Puckett et dessin de Tim Sale.
Une histoire assez classique mais tellement parfaitement dessinée. J'adore le travail de Tim Sale et cette histoire est superbe. La mise en scène est bonne, le message est bon. Ça n'apporte pas grand chose, mais c'est très efficace.
La bonne aventure : Scénario de Steven T. Seagle et dessin de Daniel Torres.
C'est plutôt sympa comme histoire. Un personnage que l'on ne reverra jamais est présenté ici en la personne du détective qui résout l'énigme avec le Batman. L'histoire est bonne, les déductions le sont aussi, le dessin est bon. C'est tout bon quoi.
Comment devient-on Batman? : Scénario de Warren Ellis et dessin de Jim Lee.
Une nouvelle histoire classique, une enquête très rapidement résolue avec succès, c'est très bien écrit, parfaitement dessiné, j'aime énormément. Du très beau boulot messieurs.
Batman et Robin le jeune prodige : Scénario et dessin de John Byrne.
Ici, on reprend le Batman old-school. Celui des années 60. Et c'est tellement bon. Un Batman qui sourit et qui fait des blagues, c'est super kitsch mais qu'est-ce que j'aime ça. Du beau travail de monsieur Byrne qui nous livre une affaire rondement menée par le justicier masqué et son acolyte tout pourri. J'aime beaucoup.
Nez cassé : Scénario et dessin de Paul Pope.
J'adore cet auteur. Bruce Wayne est moche, mais le dessin est tellement violent et bon que ce n'est pas grave. C'est une histoire courte, qui mérite d'être courte. Elle a sa petite touche d'humour qui fait sourire. Ça me plait beaucoup. Une très bonne histoire.
Bons baisers de Gotham City : Scénario de John Arcudi et dessin de Tony Salmons.
Excellente histoire encore une fois. Elle est originale, un point de vue rigolo pour une histoire somme toute très classique. Le dessin est excellent. C'est du très bon.
Partie de cache-cache : Scénario de Paul Levitz et dessin de Paul Rivoche.
Excellente histoire que celle-ci. Il ne s'agit pas d'une arrestation, d'un combat, mais d'un sauvetage. Et ce n'est pas si courant quand on y réfléchit. C'est très bien fait, bien écrit, bien dessiné. Bravo.
L'énigme : Scénario de Walter Simonson et dessin de John Paul Leon.
Excellente cette énigme, et sa non résolution l'est tout autant. L'histoire est excellente, le dessin est très bon, du beau boulot encore une fois.
Un jeu de rat et de chauve-souris : Scénario de John Arcudi et dessin de John Buscema.
Une histoire déjà vue et revue, mais c'est pas trop mal fait, le dessin est plutôt et ça reste toujours aussi efficace. Un peu facile, mais efficace.
Cicatrices : Scénario de Brian Azzarello et dessin d'Eduardo Risso.
Excellent. Un chouïa trop court, mais c'est tellement bon. L'histoire est excellente, une discussion entre le Batman et Victor Zzaaz, c'est génial et le dessin est parfait comme toujours, les auteurs de 100 bullets sont condamnés à ne faire que des choses géniales. C'en est presque pénible.
Black-out : Scénario de Howard Caykin et dessin de Jordi Bernet.

Une nouvelle histoire qui se passe durant la seconde guerre mondiale. Mais celle-ci est plutôt sympa. Le ton reste assez léger les dessins sont excellents. J'aime beaucoup. Et c'est ainsi que ce fini ce long billet. J'ai énormément aimé cet album, et il me tarde la sortie du prochain du coup.