jeudi 2 juin 2016

Batman 8

Bruce Wayne a disparu corps et biens depuis l'assaut vicieux du Joker contre Gotham City. La ville se trouve désormais sans protecteur. La compagnie Powers International décide alors de créer un nouveau Batman, vêtu d'une armure de combat dernier cri. Mais l'homme qui l'endossera sera-t-il de taille à affronter ce que la ville a produit de plus vicieux et malfaisant, et faire renaître la légende du Chevalier Noir?

Batman 8 La relève 1
Scénario de Scott Snyder, Brian Azzarello et James Tynion IV
Dessin de Greg Capullo, Jock et Roge Antonion
Couleurs de FCO Plascencia, Lee Loughridge et Dave McCaig
Traduction de Jérôme Wicky
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7908-1



Cette série est géniale, c'est un fait. Personne ne le contredit, personne ne le peut. Les scénaristes sont absolument géniaux, ils font un travail de malade pour tout s'enchaîne à la perfection et que l'on puisse passer d'un plan à un autre sans que ce soit pénible ou même difficile. Une histoire très complète composée de plein de petites absolument parfaites. Il fallait une sacrée paire de... hum... on va trouver ça sexiste... Il fallait une sacrée dose de talent pour faire accepter ce genre de déroulement dans l'histoire du Chevalier Noir, mais c'est tellement bien amené, et tellement crédible... Le dessin est plus que génial, c'est du très grand, très beau, magnifique, vivant, violent, sombre. Sublime. Ce tome est absolument génial, il me tarde tellement la suite, je ne sais pas pour quand elle est prévue, mais j'espère que ce ne sera pas long. C'est tellement bon. 

mardi 31 mai 2016

Petite philosophie du zombie

Les zombies sont partout, au cinéma, à la télévision, dans nos rues, chez notre libraire. Grotesques et terrifiants, ils pourraient n'être qu'une tendance kitsch, un divertissement à la mode. Derrière sa démarche traînante et ridicule se cache pourtant une figure symptomatique de notre époque. Peur de l'épidémie ou fantasme de la catastrophe, aliénation moderne ou fascination pour la violence : le zombie et le monde apocalyptique qu'il crée parlent d'abord, intimement, de nous-mêmes. Par l'obscène exhibition de la mort, ultime tabou de la société occidentale, il brise les limites de la condition humaine : celles de la conscience, de la vie, de la civilisation. Mais, surtout, il trahit un fantasme émergent dans notre culture, celui d'en finir.

Petite philosophie du zombie
De Maxime Coulombe
Édité chez Puf
en janvier 2013
I.S.B.N. 978-2-13-058940-2



C'est exactement de la philosophie. Ou comment écrire en 200 pages ce qui tenait en 10. À grand renfort de citations qui ne parlent pas du tout du sujet. C'est ça en fait, plein de divagations pour arriver à un point super simple mais qui n'apporte pas grand chose au fait établi. Attention, ce n'est pas inintéressant du tout, c'est très intelligent comme livre, et ça fait plaisir à lire, mais ça manque sérieusement de droit de réponse je trouve.

dimanche 29 mai 2016

Catwoman eternal 2

En tant que nouvelle reine de la mafia de Gotham, Selina Kyle pensait pouvoir raccrocher le masque pour de bon, mais la politique et la diplomatie ont leurs limites. L'Empire du crime est sur le point de basculer dans l'effroi d'une guerre sans merci. Il est donc grand temps pour Catwoman d'arpenter à nouveau les toits de la ville pour combattre le crime de manière plus frontale et découvrir par la même occasion les raisons de la disparition récente du Chevalier Noir.

Catwoman eternal 2 Héritage
Scénario de Genevieve Valentine
Dessin de David Messina
Couleurs de Lee Loughridge
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7857-2



En fait, c'est une excellente mini-série. Elle nous montre la vie à Gotham du côté des méchants et c'est vraiment bien fait. J'aime beaucoup l'histoire, c'est très bien écrit, très intéressant, et vraiment intelligent. Ça me plaît énormément. Le dessin n'est pas toujours très bon. Il y a quelques images magnifiques, la mise en scène est très bonne, mais il y a quand même de grosses erreurs de proportions et compositions de ci de là, c'est dommage mais ça ne gâche pas pour autant l'histoire. Et une petite note spéciale pour Jae Lee qui a dessiné la couverture. Ce doit être l'une des couvertures les plus canons que j'ai jamais vu. Bravo à vous, rien que pour cette couverture j'aurais été content d'avoir cet album.

mardi 24 mai 2016

Batman & Robin eternal 1

Il y a cinq ans, Batman et Robin mettaient un terme aux agissements de "Maman", une redoutable trafiquante. Aujourd'hui, les séquelles de cette affaire refont surface, mais les deux justiciers ont, depuis, bien changé. Dick Grayson est devenu Nightwing, puis l'Agent 37 de Spyral. Quant à Bruce Wayne, il a disparu suite au dernier assaut du Joker. Dick Grayson et les autres acolytes du Chevalier Noir vont devoir se charger de reprendre le flambeau du justicier masqué.

Batman & Robin eternal 1
Scénario de Scott Snyder, James Tynion IV, Tim Seeley, Steve Orlando, Genevieve Valentine, Jackson Lanzing, Colin Kelley et Ed Brisson
Dessin de Tony Daniel, Paul Pelletier, Scot Eaton, Ronan Cliquet, Steve Pugh, Alvaro Martinez, Roge Antonio, Geraldo Borges, Fernando Blanco, Christian Duce, Javier Pina et Goran Sudžuka
Couleurs de Tomeu Morey, Rain Beredo, Gabe Eltaeb, Sandra Molina, Allen Passalaqua et John Rauch
Traduction de Jérôme Wicky
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7865-7



Il s'agit bien d'un album consacré aux Robin. Et je déteste les Robin. Ceci dit, ils ne sont plus Robin du tout, sauf Tim Drake qui est Red Robin et du coup, reste un personnage un peu pénible et trop coloré. Tout ça pour dire que cet album aurait dû me faire bouillir de rage et de dégoût. Mais en fait pas du tout. C'est excellemment bien écrit, pas toujours très beau mais ça reste correct tout du long et j'aime énormément ce que sont devenus ces personnages détestables, à savoir des mini Batmen avec chacun leurs défauts propres, et c'est grandiose. Alors bravo messieurs du scénario pour avoir réussi à donner un intérêt à Robin.

mercredi 18 mai 2016

Mécomptes de fées

Une vieille sorcière à l'agonie lègue sa baguette magique (qui transforme toutes choses en citrouille) à Magrat Goussedail, à charge pour celle-ci d'aller à Genua, au bout du monde, et d'empêcher le mariage du prince local avec une servante. Deux autres sorcières, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, l'accompagnent dans un voyage qui leur fera traverser bien des royaumes. Arrivées à destination, elles rencontrent le petit chaperon rouge et les trois petits cochons. Il faut se rendre à l'évidence : les trois sorcières sont sur le territoire des contes, où elles seront soumises aux redoutables pouvoirs de l'imaginaire manipulés par la "bonne fée" Lilith. Les servantes sont là pour épouser les princes et les mères-grands pour se jeter dans la gueule du loup. Mais quand Magrat vient au bal chaussée de verre, le destin hésite et Mémé Ciredutemps se bat contre sa propre sœur, semant la panique chez les convives. On a l'impression qu'elles se sont trompées de conte, mais une chance leur sera encore donnée de rentrer chez elles pour y raconter leurs exploits.

Mécomptes de fées
De Terry Pratchett
Traduction de Patrick Couton
Édité chez Pocket
en décembre 2002
I.S.B.N. 2-266-12136-7



Je n'avais jamais lu de Terry Pratchett de toute ma vie. Je dirais que c'est un tort et pas tant que ça. Un tort parce que c'est vraiment bon, j'aime énormément l'histoire, les personnages, les détournements toutes les deux lignes, les références beaucoup trop nombreuses pour que j'aie pu toutes les voir. Pas tant que ça parce que c'est imbuvable à lire. Non, c'est vraiment bien écrit, mais ça pourrait être tellement plus accessible. Alors d'accord, ça perdrait de son charme bla et bla et bla. Non, je suis contre l'élitisme littéraire, et j'ai l'impression que le style de ce monsieur, c'est clairement ça. Les gens moins malins ne peuvent pas lire ça, et c'est dommage. De plus, ça rend vraiment le truc fatigant, c'est génial, mais fatigant.

samedi 14 mai 2016

Château de Hurle (le)

On raconte que le magicien de Hurle vole les âmes des jeunes filles et qu'il dévore leur cœur. Alors, quand apparaît, dans les nuages, son immense château noir, la panique s'empare des habitants de la vallée. Seule Sophie, transformée en vieille femme par une sorcière, décide de surmonter sa peur. Son espoir : rencontrer le magicien pour être libérée de cette malédiction.

Le château de Hurle
De Diana Wynne Jones
Traduction d'Anne Crichton
Édité chez Pocket
en janvier 2005
I.S.B.N. 2-266-13882-0



Ceci est le livre dont est tiré Le château ambulant des studios Ghibli. Je ne pensais pas du tout qu'il eut été possible de mettre en échec Miyazaki, et ben si. Ce livre est infiniment meilleur que le dessin animé. Il est parfaitement bien écrit, très prenant, très animé. J'ai vu ce livre, je l'ai complètement bouffé tellement j'étais pris dedans et je ne lisais pas, je regardais les images qui défilaient avec un charme incroyable. Je ne saurais que trop le conseiller ce bouquin parce que c'est du grand art. C'est un livre pour enfant, mais c'est tellement bon. Un grand bravo à madame Wynne Jones et à la traductrice qui a su rendre cette univers, du grand art. Je m'incline devant tant de talent, bravo.

jeudi 12 mai 2016

Malédiction qui s'abattit sur Gotham (la)

Gotham City, les années 1920. Alors qu'un chalutier ramène le jeune Bruce Wayne de sa dernière expédition du Grand Nord, un mal semble se répandre dans la grande métropole et contaminer lentement ses habitants. Confronté aux plans d'un puissant sorcier, Batman semble être le seul à pouvoir empêcher le retour sur Terre d'entités cosmiques belliqueuses.

Batman : La malédiction qui s'abattit sur Gotham
Scénario de Mike Mignola, Richard Pace et Dan Raspler
Dessin de Troy Nixey et Mike Mignola
Couleurs de Dave Stewart et Mark Chiarello
Traduction d'Alex Racunica Nikolavitch
Édité chez Urban Comics
en mai 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7711-7



J'ai commencé à lire cet album hier soir. Je m'apprêtais alors à en faire une critique des plus virulentes, m'indignant de voir un Batman se servir d'une arme à feu dans un contexte qui ne correspond en rien à celui que nous connaissons. Je le reprends tout à l'heure pour continuer ma lecture et me rends compte que ce n'est pas une histoire du Batman mais une interprétation. Le traducteur, qui a écrit la préface, l'explique par ailleurs très bien, et il donne quelques clés de compréhension bien utiles (une très bonne préface monsieur Nikolavitch, vous devriez vous laisser prendre à l'exercice plus souvent). Je lis donc cet album avec un oeil neuf du coup, et en apprécie pleinement la qualité. Le dessin est un mix entre Mignola et Paul Poppe (dans le style j'entends) qui rend le meilleur effet. L'histoire est bonne une fois que l'on a passé le stade du "c'est quoi c'te merde? c'est pas un Batman nom de nom!". Et l'on découvre une grande partie des personnages récurrents de cet univers adapté à une histoire digne d'un Lovecraft. C'est un très bon album en définitive.

lundi 9 mai 2016

Pulp

Louis-Ferdinand Céline n'est pas mort en 1961. On l'a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n'est autre que la Mort charge un "privé" minable, Nick Belane, de le retrouver : "Je veux m'offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français." Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d'autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge...

Pulp
De Charles Bukowski
Traduction de Gérard Guégan
Édité chez Le Livre de Poche
en juillet 2013
I.S.B.N. 978-2-253-14197-6



Je n'en avais pas du tout ce souvenir là. Je me rappelais que ce n'était pas du tout le genre de livre qu'il écrit d'habitude, qu'il était un peu moins terre à terre, mais à ce point là... C'est assez incroyable comme cet auteur est génial. Je l'ai bouffé ce bouquin (même si le terme approprié serait plus que je l'ai picolé cul sec). C'est tellement grandiose. De la grande littérature de gare, un fil rouge invisible mais pourtant très présent, des histoires qui se fixent dessus de manière tellement grandiose qu'on oublie qu'elles sont pas le principal. C'est du grand art. J'aime énormément ce livre. 

samedi 7 mai 2016

Énigme de Red Hood (l')

Il y a quelques années, Batman subit la plus terrible défaite lorsque le Joker tua le second Robin, Jason Todd, à coups de pied-de-biche. Le Chevalier Noir a néanmoins réussi à poursuivre sa mission, épaulé par son précédent acolyte, Dick Grayson dit Nightwing. Mais ce souvenir douloureux est ravivé lorsqu'un nouveau justicier, aux méthodes expéditives, débarque à Gotham City. Instaurant l'effroi dans les rangs de la pègre, il utilise de plus l'ancien alias du Joker : Red Hood.

L'énigme de Red Hood
Scénario de Judd Winick
Dessin de Doug Mahnke, Shane Davis, Jeremy Haun, Paul Lee, Eric Battle, Pablo Raimondi et Cliff Richards
Couleurs d'Alex Sinclair et Brian Reber
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Urban Comics
en avril 2016
I.S.B.N. 978-2-3657-7872-5



J'avais un peu peur de cet album parce que je n'aime pas trop ce personnage. C'est un Robin, le deuxième du nom, qui est mort, mais en fait non et du coup, vire Punisher. Je vous avez prévenu, je n'aime pas ce personnage, et c'est parce qu'il n'a pas grand chose d'intéressant. Ben en réalité, cet album est bon. L'histoire est super bien faite, les personnages sont bien construits, assez complets, je regrette le manque de "jusqu'au boutisme" dont fait preuve Jason Todd, mais ça reste vraiment bien. Le dessin n'est pas toujours très bon, il est même très limite sur la quasi-totalité de l'album, je trouve dommage que les dessinateurs de couvertures ne soient pas les titulaires du titre, mais ce n'est pas grave, ça reste un album très agréable et très bien fait.

Je suis un lion

"À cœur vaillant rien d'impossible" Jacques Cœur

Je suis un lion
D'antonin Louchard
Édité aux  Éditions du Seuil
en avril 2015
I.S.B.N. 978-10-235-0493-4


Un bouquin trouvé hier par hasard à l'espace culturel de E.Leclerc. Ma moitié l'ouvre, le lit (je lis par dessus son épaule même si beaucoup (dont moi-même) trouve cela insupportable) et surprise!! C'est une méga bonne blague!! Il est génial ce bouquin, c'est très drôle, le dessin est très mignon et le langage un peu racaille de douze ans du petit canard est génial. J'adore, un vrai coup de cœur. Un peu cher je dois admettre, mais excellent.