jeudi 7 mai 2020

Marche ou crève


Mieux que le marathon... La Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette histoire... sur laquelle on mise chaque années deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif ou même le bruit des half-tracks avec l'aboiement des fusils. Le pire reste cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu'il faut affronter : le monstrueux Dieu Foule... convulsé dans un paroxysme de plus en plus violent. Et tandis qu'il marche, les muscles noués, Garraty entend la foule psalmodier son nom... Début d'une abominable réaction en chaîne dont il doit se sortir à tout prix... Pour quelle victoire?

Marche ou crève
Titre original : The long walk
Auteur : Richard Bachman (Stephen King)
Traduction : France-Marie Watkins
Édition : J'ai Lu
Dépôt légal : mars 1993
I.S.B.N. 2-277-23203-3

Je me dois d'être très honnête, je vais pas me faire beaucoup de copains, peut-être en perdre un ou deux, mais je n'aime pas Stephen King, j'en ai lu pas mal, peu jusqu'au bout tellement ça m'ennuie. Le style me déplaît, le rythme inexistant me déplaît, Stephen King, pour moi, c'est un peu comme Zack Snyder au cinéma. Ça a énorme de succès et je ne comprends pas pourquoi. Étonnamment, les faiblesses (selon moi hein, je ne dis pas qu'il est mauvais, juste que j'aime vraiment pas) de King servent à merveille ce roman. C'est la deuxième fois que je lis ce livre, et encore plus que la première fois, je l'ai trouvé parfaitement génial. Ce manque de rythme, cette lenteur, cette lourdeur servent le propos à merveille. Les personnages sont super attachants, tous (ce qui est étonnant, je ne m'attache pas facilement), l'histoire est une pure idée de génie. J'adore ce bouquin, il est l'unique Stephen King que j'aime et le type le signe pas de son nom... Je crois qu'on n'est pas fait pour s'entendre. Mais ce livre est sublime.

Batman annual 16 Eclipso the darkness within


Batman annual 16 Eclipso the darkness within
Writer : Alan Grant, John Wagner
Artist : Vince Giarrano
Colorist : Adrienne Roy
Letterer : Clem Robbins
Covers : Sam Keith
Edition : DC Comics
October 1992

Ce qui a de bien avec ce genre d'écriture, c'est que l'on peut sans problème prendre en cours et n'être pas perdu. En effet, il manque le début (je pense), mais sans être une lumière flashy, j'ai malgré tout réussi à remettre les choses en ordre et à apprécier l'écriture d'une histoire bien montée. Les dessins sont excellents, les personnages sont encore une fois, très crédibles, humains, et c'est un plaisir à lire. J'adore!!