12 poésies
12 artistes
et un poisson rouge
Bestiaire
Poésie : Éric Wantiez
Illustration : Guilhem, Laurent
Bourlaud, Catherine Ferrier, Cédric
Fortier, Marie Deschamps, Mazan, Angus, Turf, Isabelle Dethan, Jean
Luc Loyer, Taumah, Serge Elissalde
Édition : Comme une Orange
Dépôt légal : mai 2012
I.S.B.N. 978-2-919703-04-3
Bon, alors ici, je n'écrirai pas sur la poésie, sur le beau, sur
l'humour, la joie, la tristesse, la violence, la véracité, l'interrogation. Ce
sont les points que l'on retrouve habituellement dans les œuvres d'Éric Wantiez
et Marie Deschamps, ils sont très présents dans ce livre aussi, mais ici, je
vais plutôt partager une réflexion sur la personne d'Éric Wantiez. À la fin, il
explique la poésie (puis explique comment il a créé chacun des poèmes présents
dans cet ouvrage). Il explique que la poésie est libre, qu'elle est la forme la
plus libre de l'art (point sur lequel je suis complètement d'accord) et que le
but du poète est de faire naître une émotion chez le
lecteur/auditeur/spectateur. Et c'est très réussi ici puisque l'on passe de la
joie, la mutinerie à la tristesse, la détresse simplement en tournant une page.
En effet, que ce soient (je ne suis pas sûr du tout pour cet accord) les mots,
les illustrations, ou le mélange des deux, chaque page est un monde, un monde
très complet et nourri. En ce sens, je pense qu'Éric Wantiez, et tous les
illustrateurs ont parfaitement réussi leur défi. Bravo, un grand bravo, avec
des majuscules, BRAVO!!!!! (ouais, même des points d'exclamation, ne soyons pas
avares).
Cette dédicace est pour Lou, notre fille magique, le mot d'Éric
Wantiez est plein d'une vérité interrogeante, et le dessin de Marie Deschamps
est un message d'espoir et de soutient, c'est très beau, je suis vraiment
heureux d'avoir rencontré ces trois personnes (parce que nous ne parlons pas de
Martin ici, mais ça viendra, un peu de patience bande de chenapans) en vrai,
une très belle rencontre, merci Aurélie d'avoir rendu ça possible!
Une chose que je ne fais jamais par pudeur, par manque de confiance
(et aussi par flemme probablement). Dans ce livre, il y a deux invitations
auxquelles j'ai répondu. La première (qui n'était pas vraiment une invitation à
laquelle j'aurais probablement dû ne pas répondre mais cette tortue (du moins
en mots) me plaisait beaucoup alors j'ai voulu lui donner une image (même si,
de toute évidence, je ne suis pas la meilleure personne pour ça, la pauvre
tortue...). La deuxième concernait la poésie Un rêve brisé. Monsieur Wantiez invite (clairement cette fois)
n'importe qui a écrire une suite plutôt que de laisser le rat dans
l'expectative. Du coup, ne maîtrisant pas du tout la poésie, et étant incapable
de travailler le mot, j'ai gribouillé une suite, en ne faisant attention qu'à
la rime (même si c'est pas le plus important, ça me plaît les rimes). Et voilà.
Je recommencerai plus promis.