Une bande de garçons de six à douze ans
se trouve jetée par un naufrage sur une île déserte. L'aventure apparaît aux
enfants comme de merveilleuses vacances : ils se nourrissent de fruits, se
baignent, jouent à Robinson. Mais il faut s'organiser et, suivant les
meilleures traditions des collèges anglais, ils élisent un chef... Un grand
roman d'aventures, mais surtout un magnifique roman d'apprentissage de la vie
en société avec ses règles et ses cruautés.
Sa Majesté des Mouches
De William Golding
Traduction : Lola Tranec
Édité chez Folio
en janvier 2010
I.S.B.N. 978-2-07-037480-9
Je ne suis pas certain que ce soit un
livre qui marque. J'ai mis un moment à le lire parce que trop de boulot et pas
assez de temps, du coup, j'avais fait une pause d'environ deux semaines après
lesquelles je ne me souvenais de rien en dehors des personnages. J'ai donc
repris deux chapitres en arrière afin de me remettre les derniers événements en
tête et ai enchaîné jusqu'à la fin (vacances à la campagne obligent, j'ai plein
de temps pour lire et c'est tellement bon). Ce n'est pas mal écrit du tout,
bien rythmé, suffisamment crédible pour qu'on y croit un minimum, du coup,
l'immersion est presqu'immédiate. Je ne comprends pas trop pourquoi on ne se
souvient de rien seulement deux semaines après lecture mais c'est ainsi (du
moins pour moi (oui, j'ai une mémoire très approximative et excessivement
discutable mais tout de même)). Le seul problème étant, notons-le quand même,
que l'on a du mal à croire que tous les personnages sont des enfants (entre 6
et 12 ans). Non... en réalité, deux personnages sèment le doute, tous les
autres jouent leurs rôles à la perfection, mais Robert et Roger ne font pas
tellement enfants. Du coup, ça sème le doute pour tous les autres (alors que ce
ne sont que des personnages secondaires et ça, c'est fort). Ce livre n'en reste
pas moins une superbe satyre de la race humaine et donne sur une fin qui
pourrait (aurait dû) être un début. En effet, je ne peux m'empêcher de me poser
la question : et après?