mercredi 10 septembre 2014

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond

Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S'impose alors la nécessité d'une discipline. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d'écrivain. Journal, essai, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie, qui comme la course, ne tire pas son sens de sa fin inéluctable.

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond
De Haruki Murakami
Traduction de Hélène Morita
Édité chez 10/18
en février 2011
I.S.B.N. 978-2-264-05200-1


Ceci n'est pas un roman. Autant je suis super conquis par le romancier, autant je ne le suis pas par le narrateur de quotidien. Le problème étant qu'il répète très souvent la même chose. Sur les 221 pages, il doit y en avoir pas loin d'une cinquantaine qui sont à peine paraphrasées. Du coup, ça alourdit le texte de manière presque pénible. Je ne dis pas que ce qu'il écrit est inintéressant, pas du tout, juste que la répétition à outrance ne sert jamais un bouquin. Mais qui suis-je pour donner des conseils à un grand écrivain comme lui? Je maintiendrais malgré tout que c'est loin d'être un indispensable. Ne pas le lire n'est en rien un manque en ce qui concerne cet auteur, d'un autre côté, il apparaît comme une personne fort sympathique dans ce livre, même s'il pense le contraire.