mardi 27 août 2013

Sky doll 1

Dieu est mort. Son corps gît dans son bureau de l’Heaven Spaceship Wash, un astrolavage parmi tant d’autres sur la planète Papathéa. Mais quel est le lien entre le créateur de l’univers et cette poupée synthétique conçue pour le plaisir des sens, en cavale de planète en planète? Pourquoi semble-t-elle toujours en proie à une avalanche d'événements désastreux, tels des électrons gravitant autour d’un noyau d’un atome? Peut-être que la Papesse sait ou pressent quelque chose. Peut-être ce secret est-il gardé par les mystérieux habitants de la ville blanche. Peut-être, tout simplement, que personne ne sait rien. Sans doute, lorsque la vérité éclatera au grand jour, sera-t-il déjà trop tard. Pour tous.

Sky doll 1 La ville jaune
Scénario de Barbucci et Canepa
Dessin de Barbucci
Couleurs de Canepa
Traduction d’Axelle Klein
Édité chez Soleil
en février 2001
I.S.B.N. 2-84565-017-5



Je n’avais pas vraiment de souvenir de cette série. Les grandes lignes de l’histoire, les dessins et c’est tout. En fait, je ne me souvenais pas que c’était si court, si vite lu et si rapide. C’est presque dommage, j’ai l’impression qu’il manque des bouts. Alors oui, le dessin est magnifique, mais tout de même. Ça reste excellent, mais je reste un peu sur ma faim pour le coup.

Mutafukaz 2

«Il faut vite le neutraliser avant qu’il ne découvre la vraie nature de ses pouvoirs...»

Mutafukaz 2 Troublants trous noirs
De Run
Édité chez Ankama Éditions
en septembre 2007
I.S.B.N. 978-2-916739-03-8



Un rythme fou, des rebondissements prévisibles mais très élégamment amenés, le tout sur des dessins vraiment très beaux. Ce tome est vraiment excellent.

Ne deviens jamais vieux!

Memphis. Buck Shatz tombe des nues lorsqu’il apprend que son pire ennemi, Heinrich Ziegler, qu’il croyait mort, est peut-être toujours en vie. Quelques années plus tôt, il aurait certainement tout fait pour le retrouver. Mais si Buck est une légende de la police – il a servi de modèle à Clint Eastwood pour L’Inspecteur Harry –, il a aujourd’hui 87 ans et profite d’une retraite qui lui permet de se consacrer à plein temps à ses deux plaisirs préférés : assassiner son entourage de ses traits d’humour cinglants et fumer ses cigarettes en paix. Il a toutefois des réflexes qui ne meurent jamais, et, lorsque Buck décide malgré tout de ressortir son .357 Magnum pour aller fouiller cette étrange histoire, il est loin d’imaginer les dangers qui l’attendent. Et s’il n’a plus vraiment le physique de l’emploi, il a maintenant un style propre à désarmer le plus acharné des adversaires.

Ne deviens jamais vieux!
De Daniel Friedman
Traduction de Charles Recoursé
Édité chez Sonatine Éditions
en mai 2013
I.S.B.N. 978-2-35584-181-1



La fin est vraiment très bonne. Oui, commençons par là. Parce qu’il est assez difficile de rentrer dedans, mais qu’on y entre finalement sans vraiment s’en rendre compte. Cet auteur ne sait pas écrire vieux, on ne vit, ne ressent pas le moins du monde la vieillesse du personnage, et du coup, il manque quelque chose, malgré tout, il arrive à nous amener sur plein de fausses pistes occultant de fait la solution tout du long. C’est un bon bouquin avec pas mal d’erreurs, mais ça reste un très bon divertissement. Merci Élise et Greg que je vais appeler Philippe et Maurice pour l’occasion.