jeudi 18 juillet 2013

Splendeur du Pingouin (la)

Comment le jeune Oswald Cobblepot est-il passé du statut d’enfant bien trop chéri par sa mère à celui de criminel le plus redouté de Gotham? Aujourd’hui, l’empire du Pingouin vacille sous les derniers coups d’éclat du Chevalier Noir, mais autre chose semble préoccuper l’esprit d’Oswald. Une rencontre amoureuse, chose totalement inattendue pour cet homme que la Nature a plongé dès l’enfance dans une solitude absolue. Quelque chose qui rappellera au baron du crime les humiliations endurées par le petit Oswald. Cette sérénité soudaine saura-t-elle guérir l’âme noircie du redoutable Pingouin? C’est ce dont Batman devra s’assurer.

La splendeur du Pingouin
Scénario de Greg Hurwitz et Jason Aaron
Dessin de Szymon Kudranski et Jason Pearson
Couleurs de John Kalisz et Dave McCaig
Traduction de Nick Meylaender
Édité chez Urban Comics
en juillet 2013
I.S.B.N. 978-2-3657-7236-5



Cet album est composé de trois histoires. Nous discutions de la première, La splendeur du Pingouin, avec Véronique, souvenez-vous, je parlais de lui ici. En effet, quand je me suis procuré ce bouquin, nous nous demandions s’il ne s’agissait pas d’une tentative de reproduction de l’album Joker, mais avec le Pingouin en personnage principal. Et j’ai bien peur que ce soit effectivement ça. C’est dommage, parce qu’effectivement, il y a quelques leçons de sadisme très sympa, mais le Pingouin reste un personnage assez insipide. Ce n’est ni plus ni moins qu’un mafieux à long nez. Pas de modus operandi exceptionnel, aucune particularité. Ce serait même plutôt une justification de ses actes. Ce qui est regrettable. C’était franchement pas la peine d’en faire toute une histoire, une nouvelle aurait suffit. Alors oui, on apprend plein de trucs sur son enfance... Mais comme je l’écris plus haut, c’est un personnage, au final, assez fade... Dommage donc pour cette histoire, le dessin n’est pas mal, mais trop sombre et pas assez expressif à mon goût. La deuxième histoire, Les origines du Pingouin, est clairement inutile, en plus, c’est moche. Et un grand coup de cœur pour la dernière, Joker’s Asylum : The Penguin. Celle-ci est géniale. C’est court, rapide, bien écrit et vraiment excellemment bien dessiné. Heureusement qu’elle est là pour rendre ce bouquin vraiment bon.