mercredi 23 mai 2012

Anthologie Neal Adams 1

Nous sommes en 1967 et Batman est partout. Sur les t-shirts, dans les shows télévisés, le justicier masqué est dangereusement surexposé, et perd peu à peu sa touche gothique, gommant sa thématique basée sur le crime urbain, qui avait sauvé son comic book de l’oubli, quelques années auparavant. À cette époque, alors que les responsables éditoriaux de DC emploient rarement des artistes et des scénaristes qui ne sont pas du «sérail», Neal Adams est réclamé par tous. Lorsque Murray Boltinoff remplace George Kashdan comme rédacteur sur «The Brave and the Bold», un des nombreux titres avec notre héros masqué, il y installe Neal Adams comme dessinateur. Ajouté à ses nombreux autres travaux, notamment de couvertures, Neal Adams bien que préférant s’encrer lui-même est associé de plus en plus à d’autres artistes. Son encreur le plus fréquent est Dick Giordano, qui travaille à merveille sur ses crayonnés. Le résultat de leur collaboration leur vaut la reconnaissance des fans ainsi qu’une augmentation des ventes. Une seconde légende est née. Le talent de Neal Adams redynamise chaque titre sur lequel il travaille, de Green Lantern à Deadman. Mais c’est son passage sur Batman qui établit sa réputation de maître du comics.

Batman : Anthologie Neal Adams 1
Scénarii de Leo Dorfman, Cary Bates et Bob Haney
Dessin de Carmine Infanto, Neal Adams, Curt Swan
Traduit et édité chez Semic
en avril 2005
I.S.B.N. 2-84857-129-2


Je comprends pourquoi ce monsieur est un monstre. Il doit être l’un des premiers à avoir fait en sorte que Batman devienne ce qu’il est maintenant. À savoir, un personnage qui fait peur. Et j’aime. Ces histoires sont très bonnes, et les dessins excellents. J’adore.