lundi 9 avril 2012

Fille porte-bonheur (la)

Lumière blafarde, décor fatigué. Un pianiste joue, avec un talent teinté de désespoir, dans l’indifférence générale. Et pourtant... Mike Wilson fut à 18 ans un virtuose. Que lui est-il arrivé? Pourquoi s’est-il enfoncé dans cette déchéance? Vingt ans plus tard, une deuxième chance lui est donnée en la personne de Lucy, «la fille porte-bonheur», et d’un producteur qui croit en son génie. La vie va à nouveau le confronter à un choix douloureux. Malgré les mauvais coups du sort, les détours qu’il nous fait prendre, n’est-on pas toujours rattrapé par son destin?

La fille porte-bonheur
De Christophe Lambert
Édité chez Plon
en février 2011
I.S.B.N. 978-2-259-21314-1


Bon. Alors. Donc. Soit. En tout cas. Mais sérieusement. Voilà. Le premier roman de Christophe Lambert, mon héros. Je ne sais trop qu’en penser. L’écriture est simple, plutôt efficace, assez agréable. Le personnage est assez sympa, mais tous les événements sont prévisibles et d’un courant presque affligeant. Et c’est dommage. Une chose rigolote cela dit, c’est que l’écriture est très similaire à celle de mon grand ami Thibault Larrebat qui a écrit Les anges du désespoir. À tel point que j’avais presque l’impression de le lire lui mais sans les maladroites répétitions. Bon, c’est lu, je le conseille pas vraiment, je l’ai lu parce que je suis fan, mais je ne pense pas le relire, je continuerai plutôt à regarder ses films.