lundi 27 février 2012

100 bullets 4

Who can you trust? In the darkest fringes of the world, the answer is always the same : Nobody. Brian Azzarello and Eduardo Risso have staked out those dark corners in their Eisner Award-winning series 100 Bullets, and in this fourth collection they shine a harsh light on the desperate, down-and-out and dangerous inhabitants that have gathered here. From small-time border smugglers and drug dealers to the highest levels of government and power, those chosen by Agent Graves to receive a license to kill with impunity have more than their guns and ammunition in common. But what they’re a part of (and who’s controlling it) is anything but clear – and what they don’t know can definitely hurt them.

100 bullets 4 A foregone tomorrow
Scénario de Brian Azzarello
Dessin d’Eduardo Risso
Guests au dessin : Lee Berjemo, Jordi Bernet, Tim Badstreet, Mark Chiarello, Dave Gibbons, J.G. Jones, Joe Jusko, Jim Lee, Frank Miller et Paul Pope
Couleurs de Patricia Mulvihill
Édité chez DC Comics
en juillet 2002
I.S.B.N. 1-56389-827-6


De nouveau un tome excellent, on en apprend un peu plus sur le gros fil rouge, même si ce qu’on apprend à l’air insignifiant. C’est super bien fait cette histoire, on s’enfonce un peu plus loin dans l’intrigue, on perd un peu plus pied, le tout amené par des personnages toujours aussi géniaux, toujours plus même. J’aime beaucoup. Encore une fois, toute la puissance du truc est renforcé par la VO. J’aime énormément.

Combat ordinaire (le) 3

C’est l’histoire d’un photographe en deuil, d’un atelier à ranger, d’un livre à finir et de Gugusse avec son violon...

Le combat ordinaire 3 Ce qui est précieux
Scénario et dessin de Manu Larcenet
Couleurs de Patrice Larcenet
Edité chez Dargaud
en mars 2006
I.S.B.N. 2-205-05791-X


Jamais bande-dessinée n’a si bien porté son titre. Autant le titre que le sous-titre d’ailleurs. Cet album, comme les deux premiers, est plein de combats ordinaires. De petites luttes qui rendent la vie intéressante même si ravageuse et cruelle, une illustration noire de la vie de tous les jours. Et bien dans ce tome là, c’est encore pire que dans les précédents (à mon sens). Pour le sous-titre, en fait, ça résume tellement bien la vie d’un homme. Et cet album est une explication de ce qui est précieux. C’est très prétentieux de dire ça, mais je sais pas, c’est vraiment l’effet que ça me fait. Cette série me remue, à chaque lecture, c’est pas la première et certainement pas la dernière, je dois les lire en moyenne 4 fois par an tellement je les aime, et ben à chaque fois ça me fait un choc tellement tout me paraît vrai. J’arrête là mais je pourrais en écrire des pages tellement c’est bon.

Ciel au-dessus de Bruxelles (le) 2

Le ciel au-dessus de Bruxelles 2 ...[après]
De Bernar Yslaire
Édité chez Futurolpolis
en avril 2007
I.S.B.N. 978-2-75480-084-6


Sublime. Je ne sais pas trop qu’en dire en fait. C’est une illustration de la chanson Imagine. Mais plus de la version de A Perfect Circle en fait. Parce que si c’est vraiment beau, il y a malgré tout ce côté incroyablement triste et violent. J’aime énormément ces deux albums (le billet sur le premier est ici). Je ne me rappelais pas qu’ils étaient si bons, c’est une surprise et un grand plaisir (et non, aucun rapport avec les deux scènes érotiques de ce tome bande de petits pervers). Sublime, vraiment, j’aime énormément.

Harvest breed

Six ans auparavant, une série de meurtres spectaculaires a secoué la ville de Gotham City. Malgré les efforts de la police et du légendaire Batman, les massacres sont demeurés inexpliqués, et les victimes ne sont toujours pas vengées. Aujourd’hui, le meurtrier est revenu. Batman est donc à nouveau sur les traces d’un assassin à nul autre semblable, des traces qui le mènent sur un étrange chemin : une jeune fille, les champs du Viet-Nam, et les profondeurs de son âme propre. L’heure de la moisson a sonné alors que les portes de l’Enfer sont grandes ouvertes...

Batman : Harvest breed
De George Pratt
Traduction d’Alexis Nikolavitch Racunica
Édité chez Semic
en octobre 2001
I.S.B.N. 2-914082-49-5


Étrange, cet album s’éloigne un peu des sentiers classiques empruntés par les auteurs de cette série. Mais ce n’est malgré tout pas mal fait. Loin de là même. L’histoire est très bonne (même si un peu facile, on est d’accord) les dessins peuvent choquer un peu, mais collent bien à l’ambiance du bouquin. Non, c’est très réussi, même si ça reste bizarre de lire tout ça dans un Batman. J’aime beaucoup malgré tout, pas de soucis avec ça. C’est vraiment bon.

Combat ordinaire (le) 2

C’est l’histoire d’un photographe convalescent, d’un génie médiocre, d’un cargo qui sombre et du cheval de Zorro.

Le combat ordinaire 2 Les quantités négligeables
Scénario et dessin de Manu Larcenet
Couleurs de Patrice Larcenet
Édité chez Dargaud
en décembre 2005
I.S.B.N. 2-205-05425-2


Une réflexion, une rébellion contre le monde et l’humanité. L’incompréhension de la vie, et tellement d’autres choses font cet album. Un album génial, magnifique, et d’une tristesse sans nom. Je pourrais reprendre chacune des réflexions du personnage pour donner un avis ou approfondir un peu le truc, mais ce serait assez inutile, vous comprendrez la portée de ce titre en le lisant. C’est certain, ou alors vous êtes stupide, mais je ne le crois pas.

Ciel au-dessus de Bruxelles (le) 1

Le ciel au-dessus de Bruxelles 1 [avant]...
De Bernar Yslaire
Édité chez Futuropolis
en mars 2006
I.S.B.N. 2-75480-005-0


Sublime. C’est une magnifique histoire d’amour de religion. Un personnage un peu décalé vit une histoire d’amour avec une kamikaze. C’est extrêmement court, extrêmement rapide, extrêmement concis extrêmement beau. Tant au niveau des personnages donc que du graphisme. J’aime beaucoup Yslaire comme auteur, vraiment, mais ces deux albums sont superbes. Même si en vrai, je ne me souviens plus vraiment du deuxième, celui-ci en tout cas est vraiment superbe, je l’aime beaucoup.

Marvel zombies 2

Les zombies made in Marvel affrontent le célèbre Ash de l’Armée des Ténèbres! Ce dernier a déjà combattu des hordes de morts-vivants, mais jamais au cœur d’une ville comme New-York assaillie par ces sinistres créatures.

Marvel zombies 2 Evil dead
Scénario de John Layman
Dessin de Fabiano Neves, Fernando Blanco et Sean Phillips
Couleurs de June Chung
Traduction de Nicole Duclos
Édité chez Panini Comics
en mars 2008
I.S.B.N. 978-2-8094-0244-5


De nouveau un tome qui relève du génie. Un peu moins que le précédent cela dit. Mais c’est toujours tellement bon de voir tous les super-héros s’entre-dévorer et dévorer le monde qu’ils essaient de sauver depuis des décennies. On voit que Kirkman n’est plus à la plume, mais ce n’est pas grave, c’est malgré tout très plaisant (et puis il est malgré tout consultant sur ce tome donc bon, on ne s’éloigne pas trop). Bref, c’est très bon, j’aime.

Notes 1

«Une question existentielle... Si les papillons de nuit aiment tant la lumière, pourquoi ne vivent-ils pas le jour?»

Notes 1 Born to be a larve
De Boulet
Édité chez Delcourt
en août 2008
I.S.B.N. 978-2-7560-1454-8


Il s’agit en fait d’une archive (en quelque sorte) de ce blog. C’est très bien. L’auteur explique dans l’une de ses notes qu’il a peur que les histoires courtes perdent de l’intérêt dans un bouquin. Et bien ce n’est pas le cas. En effet, elles restent très efficaces, drôles, très vraies et toujours intelligentes (si si, ce n’est pas une blague). J’aime énormément cette série, cet auteur, et voilà.

Et oui, il est beau ce Batman. Monsieur Boulet me l’a fait à un genre de salon du livre à Pau, au stand Bachi-Bouzouk. C’est rigolo, le type avant moi avait une histoire géniale a raconté (je ne pense pas qu’il soit dans les 10 personnes qui lisent ce blog, mais si c’est le cas, alors il me voit désolé pour les quelques lignes le concernant), et en fait, c’était super chiant (pardon), et je ne sais pas si les auteurs qui ont eu la joie d’écouter ça l’ont vraiment trouvé drôle, ou s’il s’agissait de politesse... Bref, l’auteur est malgré tout super sympa, je me suis retrouvé à fumer des cigarettes avec lui, Capucine et Libon (si je me souviens bien, il y avait aussi Yannick Corboz). Bien malgré moi (non, je suis curieux...) j’ai écouté, et j’avais vraiment envie de prendre part à la discussion, ça a été le cas le temps d’une phrase (j’y avais été invité, j’aurais jamais osé sinon, je fais partie des gens qui placent les auteurs sur un piédestal et les admirent tellement ils sont beaux et forts). Enfin, je m’égare avec tout ça, en tout cas, j’ai beaucoup apprécié de bref moment.

DMZ 4

New York... ville également connue comme le no man’s land au milieu de la Seconde Guerre civile américaine. Le reporter Matty Roth est sur le terrain. Il est la seule voix a représenter les résidents qui luttent pour survivre dans la zone de guerre la plus dangereuse de la planète. Dans Tirs Amis, Roth accorde avec rétincence à Liberty News une interview d’un soldat américain qui a été accusé d’un massacre dans la DMZ. Qui a donné les ordres? Jusqu’à quel niveau hiérarchique remonte cette affaire? Qui est vraiment responsable? Plus Matty creuse, plus ce qu’il trouve est sale. Ce qui suit est une vision de la DMZ perçue par un gamin du Midwest, qui se retrouve au beau milieu d’un cauchemar.

DMZ 4 Tirs amis
Scénario de Brian Wood
Dessin de Riccardo Burchielli, Nathan Fox, Viktor Kalvachev et Kristian Donaldson
Couleurs de Jeromy Cox
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Panini Comics
en janvier 2009
I.S.B.N. 978-2-8094-0569-9


Pour l’instant, c’est de très loin le meilleur album de la série. Même s’il est dommage que la partie du milieu ne soit pas dessinée par Riccardo Burchielli (j’aime moins les dessins de cette partie, vraiment moins, mais bon on me demande jamais mon avis à moi). L’histoire racontée dans ce tome est criante de vérité, de colère, d’incompréhension, de blase, de tout ce qui fait que le monde qui est décrit ressemble affreusement au vrai. Et la fin. Je pense que c’est la fin la plus horrible du monde. J’avais envie de pleurer avec Matty Roth. Pour de vrai. C’est tellement balèze, tellement... C’est trop en fait. Je pense que je tiendrai pas moi, dans cette situation, c’est pas possible, pas avec tout ce qu’il a appris, tout ce qu’il a vécu. Ce tome, c’est du pur génie à mon sens. J’en suis vraiment fan. J’aime!!

Supreme power 1

Nous sommes sur une Terre qui n’a jamais vu de super-héros. Mais quand le gouvernement des États-Unis révèle au monde entier l’existence d’Hyperion, un être doté d’incroyables pouvoirs, tout bascule et d’autres surhumains ne tardent pas à apparaître. Voici leur histoire, celle de créatures extraordinaires qui vont former le fameux Escadron Suprême!

Supreme power 1 Jeux de pouvoir
Scénario de J. Michael Straczynski
Dessin de Gary Frank
Couleurs de Chris Sotomayor
Traduction de Laurence Belingard
Édité chez Marvel
en septembre 2009
I.S.B.N. 978-2-8094-0847-8


J’adore. Le détournement des héros de DC Comics, le tout venant de chez Marvel, ce serait un peu comme s’ils avouaient que leur univers est moins bon que celui de DC, du coup ils le dévient. Après, ils le font très bien. On reconnait bien tous les personnages, on peut même deviner leurs mouvements. C’est super intéressant comme vision. En fait, ils ont pris les mêmes personnages et les ont juste placés ailleurs, pour voir ce que ça donne. Et c’est très bon, parce que malgré tout, les personnages gardent les mêmes caractéristiques, caractères, mode de pensée etc... Je ne saurais trop comment dire à quel point je trouve ça génial. Alors je vais juste le répéter une nouvelle fois, c’est excellent.

Combat ordinaire (le) 1

C’est l’histoire d’un photographe fatigué, d’une fille patiente, d’horreurs banales, et d’un chat pénible.

Le combat ordinaire 1
Scénario et dessin de Manu Larcenet
Couleurs de Patrice Larcenet
Édité chez Dargaud
en novembre 2005
I.S.B.N. 2-205-05589-5


Une ode à la tristesse, à l’incompréhension, à la blase et à la colère. C’est le premier tome d’une série de quatre. Je les connais les quatre déjà, je les ai lus et relus des dizaines de fois déjà, mais à chacune, je replonge dans cet univers noir de l’angoisse et de l’incertitude. En fait, sans aucune forme de prétention, ce personnage explique à peu près comme je me sens vis-à-vis des gens. Ce doit être le cas de plein de monde, et ça rend ma vision du monde un peu moins jolie. C’est un excellent album, très beau, très juste. J’aime.