jeudi 25 juillet 2013

Imhotep

«Il n’y a pas plus grande douleur que d’être un ange en enfer, alors qu’un diable est chez lui partout.» Martin Page

Imhotep
De Guillaume Bianco
Édité chez Soleil
en novembre 2009
I.S.B.N. 978-2-30200-889-2



Un conte apparemment ancien retranscrit ici de manière grandiosement géniale. C’est très jolie, très mignon, à la manière Burton toujours. J’aime beaucoup, c’est très vite lu, mais c’est vraiment excellent. Bien fait, pas besoin d’en rajouter, tout est dit, c’est vraiment très, très bon.

Assistante exécutrice 1

Dans les milieux financiers, les grands PDGs doivent toujours avoir une longueur d’avance. C’est là qu’intervient l’assistante exécutrice. Secrétaire, garde du corps et assassin, elle se révèle impitoyablement efficace pour défendre les intérêts de son maître. Mais lorsqu’Iris découvre la véritable nature de son employeur – vicieux et sournois au plus haut point –, sa carrière prend un virage radical. Entraînée à devenir «assistante exécutrice», Iris est confrontée au plus grand des dilemmes. Jusqu’où peut aller sa loyauté?

Assistante exécutrice 1 Iris
Scénario de David Wohl
Dessin d’Eduardo Francisco
Couleurs de Peter Steigerwald et John Starr
Traduction de Nick Meylaender
Édité chez Delcourt
en février 2013
I.S.B.N. 978-2-7560-3518-5



Que dire de cet album? L’histoire n’est pas top. Il manque plein de choses pour en faire une vraie bonne histoire, là, ça fait plus brouillon que scénario fini. En même temps, il fallait simplement une excuse pour pouvoir faire des scènes d’actions en rajoutant un faux fond pour dire de. À mon avis, cette bande dessinée se destinait elle-même à être adaptée au cinéma, du coup, ils n’ont pas forcé sur le fond. Ce qui est une erreur, parce que du coup, elle n’attirera pas forcément le regard. Surtout que les dessins ne sont pas franchement terribles. Ils sont pas mal, mais sans plus. Un album qui occupe, mais pas franchement renversant.

lundi 22 juillet 2013

Card captor Sakura 11

Card captor Sakura 11
De Clamp
Traduction de Reyda Seddiki
Édité chez Pika Éditions
en mai 2001
I.S.B.N. 2-84599-116-9



Vivement que ça finisse, c’est de pire en pire. Là, on tombe carrément dans tout ce qu’il y a de plus cliché. Et l’auteur ne nous a pas épargné le faux cliffhanger de la fin pour annoncer un dernier tome palpitant...

dimanche 21 juillet 2013

Kafka sur le rivage

Kafka sur le rivage
De Haruki Murakami
Traduction de Corinne Atlan
Édité chez Belfond
en janvier 2006
I.S.B.N. 978-2-7144-4041-9



Cet auteur a une sale manie. Il écrit un bouquin absolument génial. Très prenant, avec des personnages très attachants, très bien construits et une histoire un peu fantastique mais très crédible malgré tout. Il fait ça sur la grande majorité de son bouquin, du coup, on le dévore. Milieu fin du livre, le rythme s’accélère et ça devient intenable, c’est génial, hyper bon. Là, il balance trois chapitres hyper longs, vraiment pénibles, que je n’aime pas du tout et qui me font rechigner à la lecture, chapitres néanmoins très important puisque le dénouement s’y joue plus ou moins. Et il termine sur de l’excellent. Alors oui, ce livre est génial, comme les autres (ceux que j’ai lu pour l’instant, celui-ci ou celui-ci ou encore celui-là) mais il y a un gros bémol quand même.

samedi 20 juillet 2013

Hôte funeste (l')

«Quand une fois on a accueilli le Mal chez soi, il ne demande plus qu’on lui fasse confiance.» Franz Kafka

L’hôte funeste
De Guillaume Bianco
Édité chez Soleil
en novembre 2009
I.S.B.N. 978-2-30200-889-2



Un très joli bouquin. Une comptine très jolie et poétique. Avec un petit quelque chose qui fait penser à du Tim Burton, mais quand il faisait des trucs biens. J’aime beaucoup, c’est vraiment très chouette.

vendredi 19 juillet 2013

Boys (the) 2

Soixante années de turpitudes perpétrées par Vought-American enfin révélées... des débâcles de la Seconde Guerre mondiale à leur création la plus aboutie : les super-héros. La Légende raconte à Hughie comment tout a commencé! Pendant ce temps, les P’tits Gars rencontrent les Sept sur le lieu de leur échec le plus cuisant, un matin de septembre 2001 à New-York... Puis ils décident de lever le voile sur les manigances des G-Men, ces proscrits haïs de tous et, de fait, les super-héros les plus rentables du monde.

The boys 2 Ça va saigner!
Scénario de Garth Ennis
Dessin de Darick Robertson et John Higgins
Couleurs de Tony Aviña
Traduction d’Alex Nikolavitch
Édité chez Panini Comics
en octobre 2012
I.S.B.N. 978-2-8094-2415-7



Un tome énorme, on en apprend beaucoup sur le contexte politico-historique des supers. C’est vraiment bien fichu comme histoire, ça monte un chouïa en tension, rien de bien exceptionnel, mais juste ce qu’il faut pour tenir le lecteur (ou la lectrice d’ailleurs, y a pas de raison) en haleine. J’aime énormément. 

jeudi 18 juillet 2013

Splendeur du Pingouin (la)

Comment le jeune Oswald Cobblepot est-il passé du statut d’enfant bien trop chéri par sa mère à celui de criminel le plus redouté de Gotham? Aujourd’hui, l’empire du Pingouin vacille sous les derniers coups d’éclat du Chevalier Noir, mais autre chose semble préoccuper l’esprit d’Oswald. Une rencontre amoureuse, chose totalement inattendue pour cet homme que la Nature a plongé dès l’enfance dans une solitude absolue. Quelque chose qui rappellera au baron du crime les humiliations endurées par le petit Oswald. Cette sérénité soudaine saura-t-elle guérir l’âme noircie du redoutable Pingouin? C’est ce dont Batman devra s’assurer.

La splendeur du Pingouin
Scénario de Greg Hurwitz et Jason Aaron
Dessin de Szymon Kudranski et Jason Pearson
Couleurs de John Kalisz et Dave McCaig
Traduction de Nick Meylaender
Édité chez Urban Comics
en juillet 2013
I.S.B.N. 978-2-3657-7236-5



Cet album est composé de trois histoires. Nous discutions de la première, La splendeur du Pingouin, avec Véronique, souvenez-vous, je parlais de lui ici. En effet, quand je me suis procuré ce bouquin, nous nous demandions s’il ne s’agissait pas d’une tentative de reproduction de l’album Joker, mais avec le Pingouin en personnage principal. Et j’ai bien peur que ce soit effectivement ça. C’est dommage, parce qu’effectivement, il y a quelques leçons de sadisme très sympa, mais le Pingouin reste un personnage assez insipide. Ce n’est ni plus ni moins qu’un mafieux à long nez. Pas de modus operandi exceptionnel, aucune particularité. Ce serait même plutôt une justification de ses actes. Ce qui est regrettable. C’était franchement pas la peine d’en faire toute une histoire, une nouvelle aurait suffit. Alors oui, on apprend plein de trucs sur son enfance... Mais comme je l’écris plus haut, c’est un personnage, au final, assez fade... Dommage donc pour cette histoire, le dessin n’est pas mal, mais trop sombre et pas assez expressif à mon goût. La deuxième histoire, Les origines du Pingouin, est clairement inutile, en plus, c’est moche. Et un grand coup de cœur pour la dernière, Joker’s Asylum : The Penguin. Celle-ci est géniale. C’est court, rapide, bien écrit et vraiment excellemment bien dessiné. Heureusement qu’elle est là pour rendre ce bouquin vraiment bon.

mercredi 17 juillet 2013

Soul Eater 23

Soul Eater 23
D’Atsushi Ohkubo
Traduction de Fabien Vautrin et Maiko_O
Édité chez Kurokawa
en juillet 2013
I.S.B.N. 978-2-351-42884-9



Un tome excellent. Vraiment excellent. On sent qu’on approche de la fin, les personnages arrivent à l’évolution ultime, c’est rapide, rythmé juste comme il faut, c’est vraiment du lourd. J’aime énormément, et les dessins sont encore meilleurs que dans le précédent. Ça promet une fin dantesque.

dimanche 14 juillet 2013

Sorcelleries 1

Il était une fois... Une petite fée qui décida d’aller au pays des sorcières. Une adorable petite peste qui s’installa chez trois vieilles sorcières déboussolées par cet embarrassant «couffin»! De mémoire de sorcière, jamais une fée n’avait osé s’introduire sur leurs terres, isolées de tout, y compris du monde moderne. Un sortilège se serait-il abattu ici-bas...?

Sorcelleries 1 Le ballets des mémés
Scénario de Teresa Valero
Dessin et couleurs de Juanjo Guarnido
Traduction de Sophie Lhéraud
Édité chez Dargaud
en février 2010
I.S.B.N. 978-2205-06005-8



Je ne sais pas trop quoi penser de cette bande dessinée. C’est très léger, assez sympa, un peu d’humour, des dessins pas trop mal. Il manque cela dit quelque chose. Déjà, les dessins sont seulement «pas trop mal» (mis à part le chat qui est génial) et c’est super décevant venant d’un type qui dessine Blacksad. L’histoire est sympa mais c’est du déjà-vu, il n’y a rien d’exceptionnel, c’est sympa, c’est tout. Je ne sais pas. C’est pas mal, mais j’ai comme un arrière goût de déception...

Long halloween (un)

Quelques mois après sa première victoire contre l’empire du crime qui phagocyte Gotham, le vigilant Batman enquête sur une série de meurtres perpétrés uniquement lors des fêtes. Travaillant en parallèle avec le jeune procureur Harvey Dent et le capitaine de police James Gordon, le Chevalier Noir engage une course contre un calendrier morbide qui égrène chaque mois une victime supplémentaire. Une enquête dont la conclusion pourrait bien sonner la chute du plus grand espoir de Gotham, et la naissance de l’une de ses pires créatures...

Batman : Un long halloween
Scénario de Jeph Loeb
Dessin de Tim Sale
Couleurs de Gregory Wright et Dave Stewart
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Urban Comics
en janvier 2013
I.S.B.N. 978-2-3657-7178-8



Voici donc l’album qui vient avant AmèreVictoire. Je ne le savais pas. Je croyais qu’il s’agissait de la version française de Haunted Knight, avec quelques chapitres en plus. Mais pas du tout. C’est un album génialissime, vraiment, il est grandiose, tant au niveau de l’histoire, que du dessin et de la mise en scène. C’est un vrai beau livre. J’aime énormément ces deux auteurs, comme je le disais ici, et cet album est tout bonnement parfait.